« C'est toujours pas sorcier » plonge à l'intérieur de ton cerveau de gamer

Les jeux vidéo, c’est un truc de jeunes geeks mascus qui rend débile et violent : que tu sois joueur occasionnel ou gamer obsessionnel, tu as forcément entendu (et même subi) ce genre de réflexion. Le jeu ne serait qu’une sorte de divertissement, au mieux infantilisant au pire lobotomisant. Alors, bien sûr, le jeu vidéo peut induire des comportements « à risque » (qui doivent t’alerter dès lors que ça te coupe de tes amis, de ta famille, de tes activités…), mais, dans l’ensemble, nombre d’idées reçues sur le gaming sont complètement claquées au sol. 

Ce n’est pas parce qu’on joue beaucoup aux jeux vidéo qu’on va forcément développer une utilisation problématique. [...] Il faut s’inquiéter quand le jeu commence à interférer avec ton fonctionnement, ta vie sociale, quand il n’y a plus de place pour les amis, la famille, le sport, le sommeil...

Benoît Bediou, chercheur en neurosciences cognitives - « C’est toujours pas sorcier »

Toute la bande de C’est toujours pas sorcier a concocté une émission spéciale qui, avec son didactisme et son énergie habituels, débunke les clichés sur les jeux vidéo en explorant leur impact sur le cerveau. Mathieu rencontre ainsi des neuroscientifiques à Genève (et découvre les bienfaits du jeu sur nos capacités de concentration), Cécile s’initie aux serious games auprès d’une professeure d’informatique de l’université Lyon 3 (pour apprendre les maths en s’amusant, sans même se rendre compte qu’on apprend !), tandis que Max explique les mécanismes cérébraux qui s’enclenchent lorsque l’on joue aux jeux vidéo (véritable cocktail biochimique dans le corps qui active le circuit de la récompense).

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