Rhinoplastie, augmentation mammaire, implant capillaire, BBL (Brazilian Butt Lift)… La chirurgie esthétique est en plein essor. Sais-tu d’ailleurs qu’en France plus d’un million d’actes esthétiques sont réalisés chaque année ? Et on estime que le secteur connaîtrait une croissance de 7 % par an d’ici à 2028 !
Alors, comment expliquer un tel engouement ?
S’agit-il d’une vraie liberté (celle de pouvoir se transformer) ?
Ou d’une conséquence symptomatique d’une société gouvernée par l’image ?
On fait une promotion de ces actes comme dans un supermarché, comme si c’était facile et sans conséquences.
Michael Atlan, chirurgien-plasticien
Pour mieux comprendre ce phénomène de société, Gaspard G s’entretient avec le Dr Michael Atlan, chirurgien-plasticien, sur la place qu’occupe la chirurgie esthétique chez les jeunes. Et selon le médecin, les réseaux sociaux jouent un grand rôle. Mais le problème, c’est que les influenceurs et influenceuses donnent l’impression que la chirurgie est facile et accessible.
« L’avant-après, comme si rien ne s’était passé, sans complication, sans bleus, sans problème, ça n’existe pas, avertit-il. On fait une promotion de ces actes comme dans un supermarché, comme si c’était facile et sans conséquences. »
Les moins de 25 ans représentent désormais une part significative des demandes, souvent pour des gestes non invasifs, comme des injections ou de la rhinoplastie médicale. Mais derrière cette popularité se cachent aussi des dérives : actes réalisés à l’étranger, injections illégales, complications parfois graves.
Adhérer à ces standards de beauté (qu’on cherche à nous imposer) n’est donc pas sans conséquences…
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