Dans les années 1970, l'arrivée du magnétoscope marque un tournant. Ce nouvel appareil que certains appellent « la 4e chaîne » permet pour la première fois d’enregistrer nos programmes favoris sur des cassettes VHS et de les voir ou revoir quand on veut. C’est la naissance du visionnage à la carte.
Dans les années 80 et 90, les vidéo-clubs deviennent des lieux incontournables. On y va en famille, entre amis, le samedi après-midi, choisir le film du week-end. À Calais, Bruno Clément en a connu l’âge d’or :
Au niveau des trois magasins, on avait 30 000 abonnés. Les week-ends, on sortait 700, 800 films...
Bruno Clément
Son père, propriétaire de 12 vidéo-clubs dans la région, était même invité à Hollywood par les studios américains.
Les meilleurs vidéo-clubs de France étaient conviés par la Warner. Vous rencontrez Clint Eastwood et Faye Dunaway : je peux vous dire que ça marque un homme.
Jean-Pierre Clément
Puis vint le temps du DVD, symbole de modernité. Petit, pratique, doté d’un son parfait et d’une image de très grande qualité, il s'impose rapidement comme le nouveau standard.
Avec l’arrivée de l’Internet haut débit, les services de vidéo à la demande voient le jour. Fini les enregistrements ou les allers-retours au vidéo-club : on regarde désormais des contenus en ligne. Netflix, lancé en 1997 pour des locations de DVD par correspondance, bascule vers le streaming en 2007 : en quelques clics, l’utilisateur reçoit un catalogue de films et de séries télé sur ordinateur ou tablette. Des algorithmes analysent ses habitudes de visionnage pour lui suggérer des contenus adaptés à ses goûts.
Comment sommes-nous passés du magnétoscope à Netflix ? Une histoire passionnante que tu peux découvrir sur france.tv 👇
