Dès l’enfance, les filles sont conditionnées à moins parler d’argent, à moins en recevoir et à en avoir moins. Ce simple constat ouvre le premier épisode de la série Les femmes riches ne courent pas les rues, qui remonte le fil de l’inégalité financière dès les premières années : moins d’argent de poche, orientation scolaire vers des filières dites « féminines » moins bien payées, absence dans les secteurs les plus lucratifs (finance, tech, immobilier). Et au moment de la maternité ? Une chute brutale des revenus, rarement rattrapée.
Mais cette série documentaire ne s’arrête pas aux chiffres : elle donne la parole à des expertes, des sociologues, des entrepreneuses, des économistes, et surtout à des femmes concernées. Leurs témoignages révèlent un malaise persistant autour de la richesse féminine : culpabilité, invisibilité, autocensure.
Dans le second épisode, la caméra entre dans la sphère intime du couple. Là aussi, l’argent reste un angle mort : gestion déséquilibrée, inégalités patrimoniales, charge mentale. En cas de séparation, le revenu des femmes chute, quand les hommes, eux, conservent leur niveau de vie. Pourquoi ? Parce que notre système fiscal, nos habitudes et notre culture continuent d’invisibiliser la valeur du travail domestique et parental — souvent assumé par les femmes.
Avec un ton à la fois rigoureux, accessible et visuellement soigné, Les femmes riches ne courent pas les ruesdémonte les idées reçues et pose une question simple : et si l’égalité passait aussi par le compte en banque ?
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