« Il y a plus de 200 000 volontaires en France, dont 1 871 en Saône-et-Loire, explique le colonel Frédéric Pignaud, contrôleur général et directeur du SDIS 71. Tout le monde peut devenir sapeur-pompier. Le volontariat est l’ossature de la sécurité civile en France. En moyenne, dans notre département, un volontaire offre au service public environ 2 200 heures de disponibilité par an, il réalise environ quatre interventions par mois. » Héléna Lenglet, 19 ans, est de ceux-là. Elle a choisi d’intégrer la caserne de Louhans, en Saône-et-Loire. Un volontariat dont on suit toutes les étapes d’intégration (de sa formation aux premières interventions). Face aux défis actuels (et futurs) auxquels les sapeurs-pompiers sont confrontés (déserts médicaux, événements météorologiques plus violents et plus fréquents), la jeune femme représente l’avenir d’un système unique en Europe, qui plus que jamais a besoin de volontaires pour continuer à fonctionner.
Plusieurs profils dans les sapeurs-pompiers volontaires ont été identifiés. On avait le profil « villageois ». À l’époque, c’était souvent les agriculteurs (...). On retrouve en deuxième le profil un petit peu plus normé et cadré dit « militaire », où la personne va venir chercher un cadre (...). Ensuite, il y a le « super héros » [qui a] envie de servir une noble cause. (...). Et puis [celui] du « soignant ». Quelqu’un qui a des appétences dans le domaine du médical, on le retrouve avec les infirmières. Et puis, enfin, le profil qui va correspondre un petit peu à Héléna dans cette volonté d’aller vers les autres. Et on a tout de suite décelé en elle un potentiel et une envie de servir, qui nous a confirmé le fait qu’on devait aller un petit peu plus loin dans le processus de recrutement.
Josselin, lieutenant, responsable RH et formations
« Nos pompiers », un documentaire réalisé par Virginie Saclier à voir sur france.tv 👇
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