Icône retour Retour

Des hangars, de la techno et des danseurs

De la techno, une friche industrielle et un bon set ! Pour découvrir le mouvement warehouse et la culture techno, plonge-toi dans ce documentaire au cœur des nuits underground. Des coulisses au dancefloor, découvre trois histoires intimes dans des usines désaffectées à Nanterre, Lyon et Marseille. « Warehouse, au cœur des nuits underground » est disponible sur la plateforme france.tv.

  • Anetha, DJ productrice, « Nuits sonores » à Lyon
  • © So In Love

Des friches industrielles transformées l’espace d’une nuit par la musique électronique !
À travers les témoignages de trois acteurs de ces soirées, immerge-toi au cœur de ces hangars gigantesques : une France moche qui, le temps d’une nuit, devient une France qui danse.
C’est la construction d’une magie et d’une utopie : celle de la culture techno et du mouvement warehouse qui célèbre la fête, la musique et la liberté.

Une warehouse, c’est plus comme une bombe de musique !

 

Ellen Alien, DJ-productrice, Berlin

À Bordeaux, Anetha, DJ et productrice, se prépare pour un set aux Nuits sonores, l’un des plus gros festivals français de musique électronique. La superstar va faire danser la foule dans l’ancienne usine d'électroménager Fagor à Lyon. « Comment faire revivre ces lieux abandonnés qui représentent l’expansion et le mouvement industriel de la société ? Ça fait résonance avec la musique électronique… La musique techno, elle est industrielle et répétitive. »

À Nanterre, Kamil Boudjemai, directeur de production BNK, organise des soirées dans des entrepôts abandonnés : « J’ai une passion dévorante pour les hangars… Il y a toute une atmosphère qui s’en dégage. » Il se souvient de leurs débuts chaotiques avec le fondateur de BNK, Bryan Moriconi Toro : « On a fait absolument tout ce qu’il fallait pas faire ! ». Aujourd'hui, ils s'apprêtent à fêter leur septième anniversaire : « Notre but, c’est aussi faire profiter de ce qu’on n’a pas en banlieue… Ici, on n’a pas de boîte de nuit, d’espace de musique… donc c’est aussi se réapproprier ces espaces-là. »

À partir du moment où l'on n’investit pas dans un vrai dispositif de sécurité, oui, ça devient compliqué, ça peut vite partir en débordements.

Kamil Boudjemai, directeur de production BNK

À Marseille, Romain, 34 ans, qui travaille dans le médico-social, est un membre actif de la vie nocturne. « Ça m’a carrément aidé à accepter ma position de pédé de banlieue de sortir en warehouse ! ». Il se prépare pour la prochaine qui a lieu à la Cartonnerie, ancien entrepôt de cigarettes, sur la Friche de la Belle de Mai. La liberté de ces soirées – dont l'alcool et les « produits » sont partie intégrante – séduit Romain : « On est entre gens cassés, entre gens chelous... Il y a cette notion d’alternatif… quelque chose de communautaire. »
 

« Warehouse, au cœur des nuits underground »
Romain, 34 ans, membre actif de la communauté warehouse
© So In Love

Les moments que je préfère, c’est quand toutes les énergies sont réunies pour faire un bon set : un public au rendez-vous, des belles lights, un beau lieu, un bon sound system… T’as jamais envie de t’arrêter, t’es tellement intense !

Anetha, DJ-productrice, Bordeaux

« Warehouse, au cœur des nuits underground » : une immersion dans la culture techno sur france.tv 👇
 

Warehouse, au cœur des nuits underground

 

Publié le 21 mai 2025

Explorer