Scarlett, la grande starlette

La bombe blonde change de couleur de cheveux comme ça lui chante et en fonction des rôles qu’on lui propose. « Culture’ » résume Scarlett Johansson en cinq films, une vision courte pour une grande carrière.

Scarlett Johansson.

Qui est Scarlett Johansson ? L’actrice américaine fascine tout le monde et touche tout le monde ! Déjà parce qu’elle s’approprie ses rôles comme peu d’autres actrices sont capables de le faire. Après des débuts précoces à 10 ans, elle se fait remarquer dans L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (14 ans), puis Lost in Translation de Sofia Coppola (18 ans) où elle se révèle dans un premier grand rôle. Inoubliable avec sa perruque rose.

J’avais un petit surnom pour Robert Redford sur le tournage de « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux », je l’appelais Booey. J’avais 12 ans.
Scarlett Johansson dans « The Late Show »

Et aussi parce que la carrière de la New-Yorkaise est aussi hétéroclite que la couleur des cheveux et des perruques de ses personnages. Jamais tout à fait la même, jamais tout à fait une autre. Blonde incandescente dans Match Point, de Woody Allen, blonde hollywoodienne dans LeDahlia noir, rousse en veuve noire dans Iron Man 2 et Avengers, extraterrestre brune ébène dans Under the Skin, brune encore dans l’adaptation live du célèbre manga Ghost in the Shell. Celle qui a tourné dans les clips de Bob Dylan et Justin Timberlake avant de s’essayer elle-même à la chanson, celle qu’on a vue, cette année à Cannes, dans The Phoenician Scheme de Wes Anderson signe son premier long-métrage, Eleonor the Great, en ce moment dans les salles.