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Moi, Maïco

Automne 1945: la Seconde Guerre mondiale est terminée, mais ses atrocités restent en mémoire, et le procès de Nuremberg s'ouvre au monde. Parmi les témoins, une femme debout face à l’Histoire. Deux yeux plantés dans ceux des criminels nazis. La résistante Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, raconte son engagement communiste et antifasciste. Nourri d’un trésor d’archives, ce documentaire se dévore comme un roman d’aventures sur la vie d’une femme, où le courage le dispute à l’aveuglement

  • La case du siècle : Maïco Marie-Claude Vaillant-Couturier.
  • © Louise Mondain-Monval

« Rebelle », « courageuse » , « sans compromis » : c'est le portrait que dresse Yseult Williams, auteure de On l'appelait Maïco, entre ombre et lumière, militantisme et résistance. C'est en lisant cette biographie que la réalisatrice Madeleine Leroyer a décidé de réaliser un hommage à Marie-Claude Vaillant-Couturier. Dans une note, elle explique : « En lisant sous sa plume l’histoire de cette héroïne oubliée – ou faudrait-il dire "effacée", pour reprendre le mot de Titiou Lecoq ? —, j’ai pensé aux jeunes, et surtout aux jeunes femmes qui s’engagent, aujourd’hui, à travers le monde, contre les nouveaux foyers du fascisme. Ce film s’adresse à elles. »

C’était une femme d’une humanité profonde. De ces êtres humains qu’on a la grâce de rencontrer dans sa vie, et qui vous marquent pour toujours. Elle a été pour nous tous, anciens déportés, mais bien au-delà, de ces figures de proue qui nous entraînent, qui nous poussent, pour aller toujours plus loin dans tout ce qui concerne la grandeur de l’homme, sa valeur, sa dignité. Marie-Claude n’est pas morte.

Geneviève de Gaulle dans « l'Humanité », à la mort de Maïco en 1996

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La case du siècle
Publié le 21 mai 2025
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