« Rebelle », « courageuse » , « sans compromis » : c'est le portrait que dresse Yseult Williams, auteure de On l'appelait Maïco, entre ombre et lumière, militantisme et résistance. C'est en lisant cette biographie que la réalisatrice Madeleine Leroyer a décidé de réaliser un hommage à Marie-Claude Vaillant-Couturier. Dans une note, elle explique : « En lisant sous sa plume l’histoire de cette héroïne oubliée – ou faudrait-il dire "effacée", pour reprendre le mot de Titiou Lecoq ? —, j’ai pensé aux jeunes, et surtout aux jeunes femmes qui s’engagent, aujourd’hui, à travers le monde, contre les nouveaux foyers du fascisme. Ce film s’adresse à elles. »
C’était une femme d’une humanité profonde. De ces êtres humains qu’on a la grâce de rencontrer dans sa vie, et qui vous marquent pour toujours. Elle a été pour nous tous, anciens déportés, mais bien au-delà, de ces figures de proue qui nous entraînent, qui nous poussent, pour aller toujours plus loin dans tout ce qui concerne la grandeur de l’homme, sa valeur, sa dignité. Marie-Claude n’est pas morte.
Geneviève de Gaulle dans « l'Humanité », à la mort de Maïco en 1996
Envie de connaître son histoire ? 👀 Rendez-vous le 25 mai !
