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Elles sont entrepreneuse, danseuse ou mannequin… Dans le premier épisode, « Souvenirs d’enfance », de la série Cheveux afro, des jeunes femmes se confient sur leur rapport à leurs cheveux durant leur jeunesse.
Dans les années 2000, à l’époque de MSN, Skyblog et Midi les Zouzous, les moments de coiffage n’étaient pas de tout repos.
C’était difficile, surtout quand on était petite. Tu pleures, tu cries parce que ça fait mal, et ta mère perd patience… Au final, ce n’est pas un moment de détente…
Martine, danseuse
À cette même période, les cheveux afro n’étaient pas du tout à la mode. Les standards de beauté reposaient sur une esthétique blanche, mettant en avant des cheveux sans frisure. Ce modèle était valorisé par la société, les médias et la publicité.
Les jeunes femmes aux cheveux afro étaient victimes de remarques déplacées et de moqueries.
Je me rappelle que j’étais la seule petite fille noire et, à chaque fois, mais vraiment à chaque fois, on critiquait mes cheveux parce que j’avais un afro, des gros pompons. On critiquait mes cheveux, on disait : « Tes cheveux, ils sont pas beaux », « Ta mère, elle est belle. Toi, t’es moche », etc.
Didi-Stone, mannequin
Un produit miracle fait ensuite son apparition : le défrisant, qui rend les cheveux raides.
L’engrenage a commencé à partir du collège. Je me lissais les cheveux vraiment tout le temps… Je m’habituais à avoir ce visage-là…
Haingotiana, responsable service clientèle
Pour moi, avoir les cheveux lisses, c’était être acceptée en fait.
Martine, danseuse
Avec l’émergence du mouvement Nappy, les cheveux afro, frisés ou bouclés sont enfin assumés et reconnus comme faisant aussi partie des critères de beauté.
Prêt.e à découvrir l’histoire esthétique, sociale et politique des cheveux de la discorde ? Regarde la série documentaire « Cheveux afro » sur france.tv 👇👇
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