« Le Sommet des dieux », le film d’animation réalisé par Patrick Imbert

Culturebox propose de (re)découvrir, samedi 17 février à 21.00, ce chef-d’œuvre sorti en 2021 et récompensé à plusieurs reprises – notamment du César du meilleur film d’animation en 2022. Il s’agit de l’adaptation au cinéma de l’œuvre du mangaka Jirô Taniguchi et de l’écrivain Baku Yumemakura. Le film propose une plongée dans le monde de l’alpinisme. Un voyage qui nous emmène du Japon à l’Himalaya, en passant par les Alpes…

« Le Sommet des dieux » © Julianne Films / Folivari/ Mélusine Productions / France 3 Cinéma

Film d’animation franco-luxembourgeois réalisé par Patrick Imbert, Le Sommet des dieux raconte le lien passionnel entre l’homme et la montagne, l’aventure humaine, le dépassement de soi, la conquête du « presque impossible » dans des conditions extrêmes. Une œuvre poétique avec pour toile de fond l’alpinisme, inspirée de l’histoire vraie de George Mallory et d’Andrew « Sandy » Irvine. Le 8 juin 1924, ces deux alpinistes britanniques se lancent dans l’ascension du sommet de l’Everest. Ils ne reviendront malheureusement jamais de leur expédition. Le corps du premier ne sera retrouvé qu’en 1999. Mais un élément essentiel manque près de sa dépouille : l’appareil photo qu’il avait emporté avec lui. Son Kodak Vest Pocket, très populaire à l’époque et surtout ultra résistant même dans des conditions climatiques extrêmes, reste introuvable. Certains experts assurent que si l’appareil était retrouvé, la pellicule serait probablement exploitable et apporterait la réponse à une question subsistant jusqu’à ce jour : Mallory et Irvine ont-ils été les premiers à atteindre le sommet du mont Everest, à plus de 8 000 mètres d’altitude ? Il s’agit du point de départ du Sommet des dieux de Baku Yumemakura, l’intrigue du roman se nouant autour de la disparition de ce fameux appareil photo…

Synopsis

George Mallory et son compagnon Andrew Irvine sont-ils les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, ce 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. Soixante-dix ans plus tard, à Katmandou, Fukamachi, jeune reporter japonais en mal de scoop, pense reconnaître cet appareil entre les mains du mystérieux Habu Jôji, grimpeur proscrit que l’on pensait disparu depuis des années. Cette rencontre va conduire Fukamachi dans un monde d’alpinistes dévorés par la passion, assoiffés de conquêtes impossibles, et l’attirer peu à peu lui aussi vers le sommet des dieux. Espérant y trouver la réponse à l’énigme Mallory, il y affrontera ses propres démons. 

 

Pour adapter 5 tomes en une histoire, il faut faire des choix et trouver une structure. Je suis revenu à la question simple : quelle était l’intention de Yumemakura ?

À la corne, il restait ce fil, cette corde, qui liait les deux personnages principaux. Pour moi, l’axe était évident. 

Patrick Imbert, réalisateur
Le sommet des dieux
« Le Sommet des dieux ».
© Julianne Films / Folivari / Mélusine Productions / France 3 Cinéma

Film d’animation (90 min – 2021) – Réalisation Patrick Imbert – Scénario Magali Pouzol, Patrick Imbert, Jean-Charles Ostorero –Musique originale Amine Bouhafa – Direction artistique David Coquard-Dassault et Mikael Robert – Œuvre originale Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura

Le Sommet des dieux est diffusé samedi 17 février à partir de 21.00 sur Culturebox (canal 14)
À (re)voir sur france.tv

Publié par Fanta TRAORE le 14 février 2024