Frédéric Zeitoun : « La vie, c’est des émotions, du rire »
Pour la sortie de son nouvel album et son concert au Casino de Paris, Frédéric Zeitoun s’est prêté au jeu d’une interview spontanée et « feel good ». L’auteur, compositeur et interprète revient sur son rapport à l’humour, sa collaboration avec Anny Duperey et ses souvenirs de carrière. Entre confidences et éclats de rire, ses mille vies se déploient devant nos yeux.
Les Fans de Culture : Quel souvenir gardez-vous de vos années à France 2 ?
Frédéric Zeitoun : Ce hall mythique, ici, où je suis venu applaudir des gens et souvent tourner… Parce que dans une précédente vie, j’étais à votre place. Vingt-six ans à Télématin, vous rajoutez quatre ans chez Jacques Martin, avant sur France 2… Trente ans ! Je garde de magnifiques souvenirs et j’ai envie que cette seconde partie de vie soit entièrement dédiée à ce que j’aime faire plus que tout : écrire et chanter.
Je pense que l’humour est un formidable médicament.
Frédéric Zeitoun, auteur, compositeur et interprète
Trois mots pour parler de votre album ?
Vivre. Vivre. Vivre. Et avenir. Ça fait déjà un petit peu plus de trois mots… Et le troisième, on va dire : humour. Parce que tout ça n’est pas très sérieux.
Pourquoi l’humour est-il si présent dans votre vie ?
Je pense que l’humour est un formidable médicament. C’est aussi une arme, car il permet de dire des choses parfois assez dures. Je suis positif parce que j’aime la vie, parce qu’à la maison j’ai été élevé dans une famille où on aimait rire. J’ai été élevé par des parents qui m’ont toujours appris à voir le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié rire... à moitié vide. Lapsus révélateur ! Et tant qu’à faire, si on est là, autant que ça se passe bien, non ?
C’est une amoureuse, portée par ce petit éclat de rire qu’elle a dans l’œil en permanence.
Frédéric Zeitoun, auteur, compositeur et interprète
Vous avez collaboré avec Anny Duperey. Comment est née cette complicité ?
Anny Duperey… Il en va de l’amitié comme de l’amour : il y a des coups de cœur. Bien évidemment, elle m’avait fait rêver adolescent, elle est somptueuse. Elle est dans la vie comme elle est à l’écran. Sur un précédent album, je lui ai proposé une chanson en parlé-chanté. Elle m’a donné son accord, et dans la semaine, on enregistrait « J’aimerais ». Ça a créé des liens. Plus tard, elle m’a dit : « Tu sais, tu m’as fait parler, mais j’aime bien chanter aussi. » Sur « Jamais fini d’aimer », elle incarne parfaitement l’esprit du titre. C’est une amoureuse, portée par ce petit éclat de rire qu’elle a dans l’œil en permanence. Une vraie séductrice.
Quel a été votre pire souvenir d’interview ?
Ce n’est pas la pire question, c’était le pire journaliste ! Un mec est venu me voir pour une interview. Il m’a dit d’emblée : « J’ai pas lu votre livre, j’ai pas écouté votre album, mais on va faire l’interview. » Il commence à me tutoyer sans prévenir, parfait… Quand je vois que la personne en face ne maîtrise pas le sujet, je prends les devants : « Je suis sûr que vous auriez aimé me demander… » Et hop, je fais les questions et les réponses. Emballé, c’est pesé !
Que souhaitez-vous transmettre à travers votre nouvel album ?
Si les gens ont envie de s’évader avec un sourire, d’être un peu en phase avec la vie… La vie, c’est quoi ? C’est des émotions et du rire. J’espère que cet album ressemble à ça. Et puis surtout : qu’ils viennent nous voir en concert ! Parce que plus on sera de fous, plus on rira.
