Chimène Badi, marraine du Tremplin Music’AL 2025 : transmettre, tout simplement

Rencontrée à l’occasion du lancement du Tremplin Music’AL 2025, Chimène Badi partage ce qui l’a touchée dans ce concours musical solidaire. Entre souvenirs personnels, inspirations musicales et envie de transmission, elle revient sur ce rôle de marraine qu’elle aborde avec générosité.

 

Quand j’étais jeune, je chantais dans ma chambre. Ça a été ma scène pendant très longtemps.

Chimène Badi, chanteuse et marraine du Tremplin Music’AL 2025

C’est peut-être pour ça que le Tremplin Music’AL lui a parlé immédiatement. Pour cette 8e édition, Chimène Badi accompagne les candidat·es d’un concours qui valorise la création musicale là où elle naît parfois : chez soi, au plus proche de son quotidien.
Elle souligne l’importance de l’accès à la culture pour toutes et tous, et se réjouit que la musique puisse rencontrer le champ social.
 

Le Tremplin Muscic’AL en quelques mots ?
Chimène Badi : L’idée de donner accès à la musique, à la culture, de pouvoir développer son art même pour des personnes qui vivent dans les logements sociaux, qui n’ont pas forcément cet accès-là et qui n’ont pas forcément cette possibilité de venir proposer sa musique, c’est pas toujours simple. Moi c’est ça que j’apprécie, c’est ça qui me fait plaisir en fait. C’est pour ça aussi que j’ai accepté, parce que d’allier la musique avec quelque chose de social, je trouve que c’est hyper intelligent, et moi j’aime quand on arrive à réunir.

Marraine du Tremplin Musci’AL, ça consiste en quoi ?
C. B. : Je suis quelqu’un aussi d’hyper maternel, donc moi j’ai ce truc de vouloir protéger les artistes, il y a ce truc de vouloir transmettre ce que moi j’ai appris en 24 ans de carrière bientôt, et de se dire peut-être qu’à un moment donné, les conseils que je pourrais donner aux artistes, ça pourrait leur servir. C’est génial, je me dis que j’aurai servi à quelque chose, l’idée c’est ça aussi.

Une musique qui met de bonne humeur ?
C. B. : 
Instantanément, je dirais I Wish de Stevie Wonder. Musicalement, c’est très, très, très riche. Moi, ça m’éclate dès que je mets I Wish, ça me met de bonne humeur, et bien d’autres titres aussi. Mais si je ne devais en sélectionner qu’un, je dirais Stevie.

Une musique qui rend nostalgique ?
C. B. :
 Figure-toi que les musiques qui me rendent un peu nostalgique – tu vas trouver ça peut-être drôle – mais c’est les chansons de dessins animés, qui me rappellent mon enfance, qui me rappellent mon insouciance. Donc ouais, je sais pas, je dirais un générique de dessin animé : Ulysse ou alors peut-être Princesse Sarah ou des trucs comme ça.

Une musique parmi celles de « Gospel & Soul » ?
C. B. :
 C’est difficile pour moi de faire un choix, dans le sens où il y a aussi des chansons inédites qui ont une part hyper importante dans mon existence aujourd’hui. Et il y a aussi des chansons que j’ai reprises, d’artistes qui m’ont donné envie de faire de la musique. Mais si je devais faire un choix dans les chansons, dans les reprises, je dirais peut-être celle de Michael Jackson – Man in the Mirror.
Et si je devais parler de mes chansons inédites, je dirais Au nom de qui.

Une musique pour représenter la chanson française ?
C. B. : 
Je vais passer par Piaf, et je dirais Non, je ne regrette rien. C’est vraiment elle qui a fait que je suis tombée amoureuse de la chanson française, comme je l’ai dit très souvent, et qui m’a permis de découvrir d’autres artistes de la chanson française.

Un conseil pour les jeunes talents ?
C. B. :
 Le seul conseil que j’ai à leur donner, c’est d’être en adéquation avec ce qu’ils proposent, si c’est quelque chose qui est fort, qui est puissant en eux, eh bien il ne faut rien lâcher, il faut y aller. C’est tout simplement ça. Et puis que c’est quand même génial de pouvoir vivre de sa musique.