Votre semaine... dans la cour des grands !
De la scène des Francofolies aux planches mythiques du Festival d’Avignon, découvrez une semaine haute en intensité sauvage avec Bigflo & Oli, Suzane, Mathieu Kassovitz, George Sand et Tiago Rodrigues.
Lundi 11 juillet - Dans la cour des grands aux Francofolies
Bigflo & Oli aux Francofolies 2016
À 21.10 sur France 4

« Vous êtes venus ce soir la tête pleine de rêves mais… êtes-vous vraiment prêts à rentrer dans la cour des grands ? »
Bigflo & Oli ont donné un concert inoubliable aux Francofolies en 2016. Les deux frères toulousains à la fougue communicative ont créé une véritable communion avec leur public à La Rochelle au son des titres de leur premier album Dans la cour des grands, disque de platine en 2015. Les deux frères toulousains ont depuis confirmé leur succès avec les albums La vraie vie en 2017 et La vie de rêve en 2018. Considérés comme l’une des valeurs sûres du rap hexagonal, Florian et Olivio Ordonez, aka Bigflo et Oli, ont étudié la batterie et la trompette au Conservatoire de Toulouse avant de changer de cap : « Pour nous, c’est plus que du rap, c’est toute notre vie ! », ont-ils expliqué à la foule à La Rochelle.
Suzane aux Francofolies 2021
À 22.25 sur France 4

Artiste complète, auteure, compositrice, interprète, Suzane a été bercée par la chanson réaliste tout en suivant une solide formation au Conservatoire du Grand Avignon. Puisant son inspiration dans son expérience de serveuse, elle chante une certaine réalité sociale avec des textes militants, imagés et non dénués d'humour. La jeune femme de 31 ans a électrisé la scène des Francofolies l’an dernier.
Jeudi 14 juillet - Intensité sauvage avec Mathieu Kassovitz
Gothika, de Mathieu Kassovitz (interdit aux - de 12 ans)
Sur la plateforme france.tv

Miranda, une psychologue pour criminels se réveille dans une cellule de l’institution psychiatrique qui l’emploie. Elle est accusée d’un meurtre dont elle n’a aucun souvenir. Dans sa quête pour retrouver la mémoire, elle devra faire face à un esprit vengeur.
Premier film hollywoodien de Mathieu Kassovitz, Gothika a été principalement tourné au pénitencier psychiatrique pour femmes Woodward à Saint-Vincent-de-Paul de Laval au Québec. Décor idéal pour que l’histoire de Miranda prenne vie, celle d’« une âme torturée qui découvre sa propre force et la fiabilité de son instinct lorsqu’elle se retrouve privée de son identité » pour reprendre les mots de Halle Berry, actrice principale du thriller.
Avec Halle Berry, Robert Downey Jr., Charles S. Dutton
Vie sauvage (déconseillée aux - de 10 ans) de Cédric Kahn
À découvrir sur la plateforme france.tv

Philippe Fournier, dit Paco, décide de ne pas ramener ses fils de 6 et 7 ans à leur mère qui en a obtenu la garde. Enfants puis adolescents, Okyesa et Tsali Fournier vont rester cachés et vivre sous différentes identités. Greniers, mas, caravanes, communautés leur permettront de vivre avec leur père en cavale pendant onze ans à travers la France. Une vie en communion avec la nature et les animaux qui va forger leur identité. Le scénario du film est fondé sur le livre Hors système, dans lequel Xavier Fortin, le père d’Okwari et Shahi’Yena Fortin, raconte sa propre histoire.
Avec Mathieu Kassovitz, Céline Sallette, Romain Depret
Vendredi 15 juillet - Destinées féminines dans la Cité des Papes
Marie des Poules, gouvernante chez George Sand, de Gérard Savoisien
À 21.00 sur France 5 et sur france.tv

Programmée au Festival « Off » d’Avignon du 7 au 30 juillet, la pièce Marie des Poules rend un bel hommage à George Sand. L’auteur Gérard Savoisien est tombé un jour sur l’histoire de cette fillette que l’écrivaine a prise sous son aile : Marie Caillaud, surnommée Marie des poules, car tout d’abord chargée du poulailler. Dans son domaine de Nohant, George Sand lui apprend à lire, à écrire, à jouer la comédie… La pièce raconte cette relation ainsi que l’amour contrarié de la protégée et du fils de l’écrivaine. Avec l’évocation de ces deux destins de femmes, c’est un même combat pour la liberté que le metteur en scène Arnaud Denis met en lumière.
La comédienne Béatrice Agenin, qui joue Marie, a retrouvé pour les spectateurs du Théâtre Montparnasse une lettre de George Sand qui détaille l’aventure : « Dans mes soirées d’hiver, j’ai entrepris l’éducation de la petite Marie qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu’elle était, je l’ai élevée d’emblée à la dignité de femme de charge, que sa bonne cervelle la rend très bonne à remplir. Mais un grand obstacle, c’était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n’existe plus. En trente leçons d’une demi-heure chacune – total : quinze heures en un mois – elle a su lentement mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l’admirable méthode Laffore appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette. »
Marie des Poules, gouvernante chez George Sand a déjà conquis les professionnels et le public avec le prix du meilleur comédien « Avignon à l’Unisson » en 2019 pour Arnaud Denis et en 2020, les Molières du théâtre privé et de la comédienne pour Béatrice Agenin.
Auteur : Gérard Savoisien
Mise en scène : Arnaud Denis
Interprètes : Béatrice Agenin, Arnaud Denis
Production : Atelier Théâtre Actuel
Coproduction : François Bouchereau / Canal 33 / Sésam’Prod / RSCP / Roméo Drive Productions avec le soutien de l’ADAMI et du Théâtre du Val d’Osne de la Ville de Saint Maurice
Iphigénie, de Tiago Rodrigues
À 22.15 sur France 5 et sur france.tv

Racontée pour la première fois par Sophocle et Euripide, la tragédie d’Iphigénie traverse les siècles. La metteuse en scène Chloé Dabert s’est saisie du texte de Racine pour présenter un spectacle remarqué à Avignon en 2018. Alors que la pièce originelle questionne le bien-fondé du sacrifice, Tiago Rodrigues, auteur et metteur en scène lisboète, en livre ici une nouvelle interprétation et déplace la question : quelle serait la destinée de la dernière-née de la lignée des Atrides si les hommes – qui décident de son sort – n’étaient pas soumis à l’autorité des dieux ? Une réflexion sur le libre arbitre mise en scène par Anne Théron, reconnue pour ses créations faites de sensations aussi sonores que visuelles, plastiques et théâtrales.
Iphigénie de Tiago Rodrigues, mise en scène par Anne Théron, est présentée cette année au Festival d'Avignon : Opéra Grand Avignon, du 7 au 13 juillet.
Auteur : Tiago Rodrigues
Mise en scène : Anne Théron
Interprètes : Carolina Amaral, Fanny Avram, João Cravo Cardoso, Alex Descas, Vincent Dissez, Mireille Herbstmeyer, Julie Moreau, Philippe Morier-Genoud, Richard Sammut
Production : Théâtre National de Strasbourg, Compagnie Les productions Merlin
Coproduction : Festival d’Avignon / Teatro Nacional São João (Porto)/ L’Empreinte scène nationale Brive-Tulle / Le Grand R – scène nationale de La Roche-sur-Yon / Scène nationale du Sud-Aquitain (Bayonne) / OARA – Office artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine avec le soutien du ministère de la Culture, de l’Institut français et du Spedidam, avec l’aide de la Mairie de Fort-Mahon-Plage et de Chantal Nicolaï pour le tournage du film, en partenariat avec France Télévisions