« Seule la Terre est éternelle » au Grand Rex

« Il a introduit une voix et un style d’écriture complètement originaux et authentiques. C’était vraiment nouveau dans la littérature américaine. » Sur la scène du Grand Rex, à Paris, l’écrivain américain Jim Fergus ne tarit pas d’éloges au sujet de Jim Harrison,auteur incontournable de la littérature américaine, et sujet du film Seule la Terre est éternelle de François Busnel et Adrien Soland. Aux côtés de Fergus : les réalisateurs, le chanteur du groupe Dionysos Mathias Malzieu, la chanteuse et plasticienne Daria Nelson et l’écrivain américain Douglas Kennedy. Des personnalités qui ont été touchées de près ou de loin par Jim Harrison.

Une ode à la nature et au temps long

Seule la Terre est éternelle suit Jim Harrison dans son quotidien. « Nous lui avons proposé de faire tout ce qu’il fait normalement dans la vie, d’être lui-même et de nous apprendre à nous ensauvager », explique François Busnel en introduction du film. « Il nous a appris à aller voir dans le monde sauvage comment la nature, quand on se la réapproprie, quand on essaye de vivre avec elle et à son rythme, nous permettait de découvrir un peu mieux notre nature humaine. »

Et le film réussit à mettre en images le monde sauvage si cher à Jim Harrison. Il abonde d’images grandioses de ces vastes paysages américains. Des illustrations ponctuées par les interventions poétiques de Jim Harrison, qui revient sur son histoire singulière et ses querelles avec le monde moderne… Une pause salutaire dans la précipitation de notre monde actuel et de précieux derniers témoignages d’un des plus grands écrivains des temps modernes. Il est mort en 2016 à l’âge de 78 ans.

Un film de François Busnel et Adrien Soland
Production Nour Films