Rencontre : « Joyeuses Pâques »

Interview exclusive de Gwendoline Hamon et Nicolas Briançon

C’est l’histoire d’un homme qui se retrouve coincé dans un mensonge... rocambolesque ! La mythique pièce « Joyeuses Pâques » de Jean Poiret est de retour, au Théâtre Marigny. Nous avons rencontré Nicolas Briançon et Gwendoline Hamon qui jouent le couple dans ce classique de la comédie de boulevard.

« Joyeuses Pâques », un partenariat France Télévisions !

© Marc-Antoine Coulon

 

Le Club Fans de Culture : Quelle est l’intrigue de la pièce ?

Nicolas Briançon : Un aimable quinquagénaire, profitant du fait que sa femme est partie lors du week-end de Pâques, ramène chez lui, dans un moment d’extrême faiblesse sans doute, une jeune femme.
Gwendoline Hamon : Et sa femme rentre inopinément ! Elle tombe sur son mari avec cette jeune femme. 
N. B. : Et le bordel commence…
G. H. : Il va rentrer dans un mensonge et s’enfoncer dedans. Et sa femme, qui est une fille assez intelligente, n’en veut pas particulièrement à la jeune femme. Elle va responsabiliser tout de suite son mari et le suivre dans son mensonge pour voir jusqu’où il va.
N. B. : Cet homme va se retrouver puni par toutes les femmes de la pièce. Et il va vivre quatre actes en enfer !

Le Club Fans de Culture : Pourquoi le mensonge fait-il autant rire ?

N. B. : Le personnage est acculé dans un tout petit recoin. Et pour s’en sortir, il ne trouve que le mensonge. C’est une situation qui, dans le mensonge, génère une tension importante pour tout le monde. C’est donc une situation théâtrale.
G. H. : Ce sont des personnages qui parlent avant de penser. L’homme, pris dans son mensonge, dit n’importe quoi. En plus, il pense qu’elle pourrait peut-être le croire. C’est une situation cocasse parce qu’il se ridiculise. Parce qu’il est pathétique. Et puis la mauvaise foi, c’est toujours drôle !

Pourquoi avons-nous besoin d’humour ?

G. H. : L’être humain a besoin de se détendre, 
de penser à autre chose, de détourner son attention de ses problèmes. Aller rire, c’est comme une séance de thérapie !
N. B. : Il y a une échappatoire, il y a un exutoire merveilleux qui est le rire. Et en ce sens, c’est une forme de théâtre qui le permet et qui libère. Mais je crois que toutes les périodes troublées ont généré la nécessité d’un grand théâtre comique.

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