Rencontre : Couleurs de l’incendie
Mercredi 9 novembre, « Couleurs de l’incendie », l'adaptation du best-seller de Pierre Lemaitre paru aux éditions Albin Michel, sort en salles partout en France. Le film de Clovis Cornillac raconte la lutte de Madeleine Péricourt, héritière d’un empire banquier dans les années 1920. Elle doit se battre, dans un monde dominé par les hommes, contre cupidité, jalousie et corruption. Pour vous, le Club Fans de Culture a rencontré Clovis Cornillac, Léa Drucker et Benoît Poelvoorde.
Dans Couleurs de l’incendie, Léa Drucker joue le rôle de Madeleine Péricourt. Sa vie bascule lorsqu’elle hérite de la fortune familiale suite au décès de son père. Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie.
Qui est Madeleine Péricourt ? Quelles sont les joies de jouer dans un film d’époque ? Comment maîtriser un tournage lorsque Benoît Poelvoorde fait rire tous les figurants ? Les réponses, en vidéo.
Qu’avez-vous aimé dans le personnage de Madeleine Péricourt ?
Léa Drucker
J’ai adoré jouer ce personnage. C’était un personnage très riche, avec beaucoup de choses à jouer. Un peu comme dans un grand film d’aventure. Et c’est très rare de pouvoir jouer ainsi.
Qui est Gustave Joubert ?
Benoît Poelvoorde
Un amoureux éconduit ! Il est amoureux d’elle, mais elle ne veut pas de moi. Alors je vais me venger… Mais je ne vais pas en dire plus pour ne pas vous gâcher le film !
Clovis Cornillac, qu’avez-vous aimé dans le scénario de Pierre Lemaitre ?
Clovis Cornillac
On touche à de nombreuses thématiques. Ce qui m’intéressait, avant tout, ce sont les enjeux de chacun. Et ce qui m’intéresse ensuite, avec les acteurs, c’est d’aller chercher ces complexités à l’intérieur du récit.
Quels sont vos meilleurs souvenirs de tournage ?
Clovis Cornillac
C’est surtout le talent de l’équipe et des acteurs qu’on a eu sur ce film. Ils étaient tous au travail, tous à l’écoute. Et grâce à cela, on a pu monter quelque chose de fin, qui n’est jamais univoque et grossier.
Léa Drucker
Moi, j’adorais être dans la voiture. On avait des voitures d’époque et à un moment donné, nous étions place Saint-Georges, dans une voiture magnifique… C’est vrai que c’est jubilatoire, pour ça, de tourner un film d’époque.
Benoît Poelvoorde
J’ai été puni deux fois ! Il y avait beaucoup de figurants et on nous a réunis tous en rond. Et puis on me dit : « Demain, j’ai une scène avec 100, 120 figurants. Ben, est-ce que tu peux rester dans ta loge ? » J’ai demandé pourquoi. « Parce que tu as tendance à les distraire et à les faire rire. »
Couleurs de l’incendie sort en salles le 9 novembre partout en France.
Une coproduction France 2 Cinéma, partenariat France Télévisions.