Rencontre avec l’équipe du film Tempête

Le Club Fans de Culture : Qu’est-ce qui vous a poussés à tourner dans ce film ?

Mélanie Laurent : je trouvais que le couple que formaient nos personnages était assez bien vu et bien écrit. Ils ne s’effondrent pas. Et en même temps, ils ne sont pas trop positifs. Il y avait quelque chose d’assez juste là-dedans.
Pio Marmaï : Il y a évidemment l’aspect hyper spectaculaire des chevaux qui sont filmés de manière magnifique. J’ai d’ailleurs fait une formation de deux mois pour apprendre à driver un sulky, la charrette à deux roues, attelée à des chevaux que l’on voit dans le film. Je voulais absolument faire ça moi-même et j’ai également été attiré par la possibilité de créer un noyau familial assez fort, assez pudique, assez juste.

Le Club Fans de Culture : quelle est la thématique principale du film ?

Pio Marmaï : on parle de la résilience, on parle du handicap, on parle de comment une famille arrive à se relever après un événement aussi douloureux que ce qui nous arrive. Il y a une espèce de beauté là-dedans, quelque chose qui avance vers une forme de lumière. Parce que dans le film, on traverse des moments extrêmement sombres. Or ces gens décident de se relever quoi qu’il arrive. C’est ce qui m’a touché quand j’ai lu le scénario.

Le Club Fans de Culture : Est-ce difficile de tourner avec des enfants et des animaux ?

Mélanie Laurent : c’est vrai qu’on dit toujours : “Oh là, là, tu vas tourner avec des animaux, c’est dur.” “Oh là, là, tu vas tourner avec des enfants, c’est dur.” Après, c’est pas toujours le cas. Là, on tournait avec des animaux, des enfants et de nuit en plus ! Sur un tournage comme ça, il faut absolument se laisser aller. Il faut absolument accepter que les personnes importantes du film, c’est les animaux et les enfants.
Pio Marmaï : Il faut juste s’adapter. Il faut être à l’écoute en fait. Quand on joue avec un enfant, il faut être avec lui, il faut l’écouter.  Et avec les animaux, c’est pareil.