C dans l’air l'invitée du 13 décembre 2025 avec Claire Hédon, Défenseure des droits
Claire Hédon s'exprimera au sujet des révélations concernant l'enfant tondu par des éducateurs d'un foyer parisien accueillant des mineurs placés par l'Aide sociale à l'enfance. Des faits dont elle s'est autosaisie, dénonçant une "situation épouvantable".
Les employés en cause ont filmé la scène et l'ont diffusée sur un groupe WhatsApp d'éducateurs. On y voit l'enfant, âgé de 8 ans, torse nu, assis sur une chaise les bras croisés, se faire raser la tête. Hier soir, sa mère a porté plainte pour violences volontaires.
Selon la Ville de Paris, ces faits "gravissimes" se sont déroulés en février 2025.
L’avocat de la famille, Axel Delaunay-Belleville, s’étonne que la collectivité n’ait communiqué que mardi alors qu’elle était informée « depuis septembre », affirme-t-il. « Quand la Mairie de Paris pond un communiqué mardi matin en expliquant qu’ils mènent des investigations… enfin on est en décembre ! C’est du sauve-qui-peut », déplore pour sa part l’avocat de la famille, Axel Delaunay-Belleville.
De son côté, le parquet de Paris a annoncé mardi avoir ouvert une enquête pour violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, et une inspection administrative est en cours dans les locaux du foyer parisien, a indiqué la ville de Paris.
La diffusion de cette vidéo illustre une fois encore les dysfonctionnements de l'Aide sociale à l'enfance, dont plus de 380 000 jeunes bénéficient de ses mesures. Fin janvier, la décision-cadre de la Défenseure des droits relative à la protection de l'enfance alertait sur la situation, de même que le rapport Santiago en avril 2025.
Un sujet dont se saisissent également les parlementaires puisqu'une proposition de loi visant à assurer le droit de chaque mineur placé à disposer d’un avocat a été adoptée à l'unanilité par les députés le 12 décembre dernier. Elle doit maintenant être examiné au Sénat.
C dans l’air du 13 décembre 2025 - Dossier Epstein : le compte à rebours est lancé pour Trump
Donald Trump ne parvient pas à se sortir de l'affaire Epstein. Suite à une loi signée par le président américain, un juge fédéral a ordonné mercredi, et pour la troisième fois en quelques jours, la levée du secret sur des documents judiciaires relatifs à l'affaire du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Les révélations pourraient avoir lieu d’ici au 19 décembre, date butoir fixée par la loi.
Après avoir dévoilé il y a peu les photos de la résidence de Jeffrey Epstein à Little Saint James, l’île privée des Caraïbes où il aurait organisé son trafic sexuel, des élus démocrates ont rendu publiques cette nuit de nouvelles photos. Donald Trump apparaît sur plusieurs d’entre-elles. La pression est maximale sur le locataire de la Maison-Blanche. D'autant que son comportement interroge. Alors qu’il avait estimé durant sa campagne qu'il fallait faire toute la lumière sur ce dossier, il a semblé vouloir tout faire pour étouffer l'affaire une fois revenu au pouvoir.
L’affaire Epstein n’est pas la seule à agiter l’actualité américaine. La bataille entre Netflix et la Paramount pour racheter le géant du divertissement Warner Bros Discovery fait elle aussi les gros titres outre-Atlantique.
Entre Netflix, le champion mondial du streaming, et la Warner, l’affaire semblait entendue. Mais la Paramount a contre-attaqué, avec une offre à 108 milliards de dollars. L'entreprise est dirigée par David Ellison, le fils du milliardaire Larry Ellison, proche de Donald Trump. L'affaire prend donc un tour politique. D'autant que l'offre comprend le rachat de la branche média de la Warner, propriétaire de la chaine de télévision CNN. Donald Trump accuse depuis longtemps cette chaine de servir ses opposants démocrates et d’être un « ennemi du peuple ». Un changement de propriétaire et de ligne éditoriale ne serait pas pour lui déplaire. S'il se défend de toute ingérence dans ce dossier, il argue que Netflix, pour des raisons juridiques anti-trust, ne pourrait peut-être pas racheter la Warner.
Le président américain n'est pas la seule personnalité au cœur du scandale Epstein. Andrew, le frère de l'actuel roi Charles III, était également très proche du criminel sexuel. Virginia Giuffre, principale plaignante de l’affaire Jeffrey Epstein, avait pris la parole pour expliquer qu'Andrew l'avait violé. Andrew a depuis été déchu de son titre de prince et s'est vu retirer toutes les distinctions honorifiques liées à celui-ci.
Que savait Donald Trump des crimes de Jeffrey Epstein ?
Comment le président américain compte-t-il peser dans le rachat de la Warner ?
Combien de personnalités ont-elles été impliquées dans les crimes de Jeffrey Epstein ?
Nos experts :
- Laurence HAIM - Journaliste, ancienne correspondante aux États-Unis - Auteure de « Ghislaine Maxwell, une femme amoureuse »
- Lucas MENGET - Grand reporter
- Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux Etats-Unis - Auteur de « Néron à la Maison Blanche »
- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine - Auteure de « L’art de trumper »
France Télévisions, en sa qualité de responsable du traitement, collecte vos données à caractère personnel afin de vous répondre de manière personnalisée, adaptée et cohérente. Dans le cadre de l’émission C dans l’air, produite par Maximal Productions, basée 46 , avenue de Breteuil, 750057 Paris et diffusée sur France 5, les données récoltées dans le formulaire ci-dessus sont utilisées par France Télévisions et Maximal Productions dans le but de recueillir votre avis afin de l’afficher à l’écran ou de l’utiliser au sein du programme.
Conformément à la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, de suppression et de restitution de vos données. Selon la diffusion ou non de votre message à l’antenne, la conservation des données par France Télévisions et Maximal Productions peut varier. Ainsi, si votre message n’est pas diffusé à l’antenne ou garder pour l’émission, il sera conservé pendant 24h. En revanche, si votre message est sélectionné pour la diffusion, il sera conservé pendant une durée de 7 jours, conformément à la durée de disponibilité du replay sur france.tv. De plus, si votre message est sélectionné et qu'il est sélectionné dans un extrait, il pourra être conservé 18 mois, conformément à la durée de disponibilité de l’extrait sur france.tv.
En transmettant votre vidéo, vous autorisez gracieusement France Télévisions et Maximal Productions (société productrice de l’émission C dans l’air dont vous connaissez la ligne éditoriale) à intégrer tout ou partie de votre vidéo dans laquelle vous intervenez (dont votre image/ nom/ voix/témoignage, ensemble ou séparément qui sont susceptibles de comprendre des éléments de votre vie privée ce que vous acceptez) au sein de l’émission C dans l’air qui pourra être diffusée, en intégralité et par extraits, de manière illimitée, dans le monde entier, pour une durée de quinze ans renouvelable tacitement pour une durée identique, sur tous supports et réseaux et par tous modes et procédés de communication au public connus ou non. Vous reconnaissez la véracité de vos propos et acceptez que Maximal Productions puisse, sans dénaturer vos propos, librement sélectionner et effectuer toute adaptation et montage (intégration de logo, coupes, retouches, recadrage, incrustations, etc.) de votre vidéo pour répondre aux exigences éditoriales, techniques, légales ou réglementaires et/ou de programmation. Maximal Productions restera libre d’intégrer ou non votre intervention dans l’émission. Vous garantissez France Télévisions et Maximal Productions (et tous cessionnaires) contre tous recours à cet égard.
Vous pouvez également vous opposer, pour des raisons tenant à votre situation particulière, à l’utilisation de vos données. Vous seul, vous pouvez exercer ces droits sur vos propres données en écrivant à France Télévisions - Service Inscriptions Internet, 7 Esplanade Henri de France, 75015 Paris et en signant une photocopie de votre pièce d’identité.
Retrouvez votre émission C dans l’air en replay sur france.tv, et du lundi au samedi à 17h45 sur France 5.