C dans l’air l'invitée du 5 décembre 2025 avec Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses et présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé (HAS).
À trois semaines de Noël, la grippe gagne du terrain. Dans son dernier bulletin, publié mercredi 3 décembre, Santé Publique France s'alarme d'une "nette augmentation des indicateurs grippe dans toutes les classes d'âge". L'Île-de-France, la Normandie et la Nouvelle-Aquitaine sont passés au niveau d'alerte "épidémie".
La campagne de vaccination en France métropolitaine a débuté le 14 octobre et à ce jour, d’après la Fédération des pharmacies d’officine près de 10 millions de doses ont déjà été délivrées en officine. Un chiffre nettement supérieur à celui enregistré à la même période l’an dernier.
En fin de semaine dernière, l’Union des syndicats de pharmacies d'officine (USPO) a alerté sur une potentielle pénurie de vaccins contre la grippe qui pourrait survenir dès cette semaine.
Face aux préoccupations du secteur, la ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a tenu à se montrer rassurante. Elle a affirmé, Samedi 29 novembre, que « l’approvisionnement est stable et suffisant, garantissant à chacun un accès à la vaccination sans difficulté », et annoncé la libération progressive de doses supplémentaires sécurisées afin de répondre aux besoins sur l’ensemble du territoire.
L’hiver dernier, 17.000 décès ont été imputés à la grippe en France.
Quelle est la situation actuelle sur le territoire en matière de circulation de la grippe et de disponibilité des vaccins ? La grippe s’annonce-t-elle particulièrement virulente cette année ? Quels sont les publics ciblés par la vaccination ?
Des questions que nous allons évoquer avec notre invitée, Anne-Claude Crémieux professeure de maladies infectieuses et présidente de la Commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé (HAS).
C dans l’air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l’arrêter ?
C'est une nouvelle visite qui suscite beaucoup d'attention. Après avoir reçu vendredi dernier Viktor Orbán à Moscou pour mener des discussions autour de l’énergie, Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi qu’il allait continuer de « livrer du pétrole sans interruption » à l’Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe se sont retrouvés ce vendredi 5 décembre à New Delhi pour des entretiens destinés à resserrer leurs liens, malgré la pression des États-Unis depuis des mois sur l’Inde pour qu’elle cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.
Une visite du maître du Kremlin qui en dit long sur les grandes manœuvres qui se déroulent actuellement et visent à redéfinir l’ordre mondial. À l’offensive sur les terrains militaire et diplomatique, Vladimir Poutine veut montrer au reste du monde que, malgré les sanctions et le mandat d’arrêt dont il fait l’objet, il n’est pas isolé. Inflexible dans les négociations sur le plan de paix avec l’Ukraine, le président russe entend apparaître comme le grand gagnant de cette période d’intenses discussions qui s’est soldée jeudi par un échange d’amabilités avec Donald Trump, après l’apparent échec de la réunion au Kremlin mardi avec Steve Witkoff et Jared Kushner.
« Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n’est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s’y emploie sincèrement », a ainsi affirmé hier le maître du Kremlin. « Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d’y faire obstruction », a-t-il ajouté, faisant allusion aux Européens que Moscou accuse de vouloir empêcher un accord. Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump a évoqué de son côté « une très bonne rencontre », assurant que Vladimir Poutine voulait bien « mettre fin à la guerre ».
Des émissaires américains et ukrainiens mènent de nouvelles discussions depuis jeudi en Floride pour tenter de trouver une issue à la guerre, au moment où Washington a annoncé assouplir ses sanctions à l’égard du géant du pétrole russe Lukoil.
À Pékin, le président français Emmanuel Macron a pressé hier son homologue chinois d’œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. Ce vendredi, il a appelé les Européens à maintenir « l’effort de guerre » et à accroître « la pression sur l’économie russe ». « La seule qui ne veut pas la paix, c’est la Russie, parce qu’elle veut tout », a estimé le chef de l’État. L’Allemagne, de son côté, a promis une aide supplémentaire de 100 millions d’euros à l’Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev. Parallèlement, la Turquie a convoqué les ambassadeurs russe et ukrainien, appelant les deux pays à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre ».
Depuis plusieurs semaines, Moscou multiplie les attaques et pilonne les infrastructures énergétiques de l’Ukraine. En réponse, Kiev intensifie son offensive contre les installations pétrolières russes. En frappant un important terminal pétrolier russe et deux cargos pétroliers liés à Moscou en mer Noire ces derniers jours, Kiev a touché un axe stratégique pour la Russie, le pétrole étant le carburant de l’effort de guerre russe.
Nos journalistes se sont rendus il y a quelques semaines aux portes du Donbass, région déchirée de l’Est ukrainien, au cœur de toutes les négociations de paix.
Nos experts :
- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie
- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre
- Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique
- Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou
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