Quand le Tour de France passe, on a des gens partout. C’est l’effervescence. On a plein de gens à la ferme. Cela va dans tous les sens. C’est très chouette. Cela change complètement le village parce que d’habitude on est quarante.
Léa Movsessian, éleveuse
Il suffit d’être un jour monté, en voiture, au col du Galibier ou à celui de l’Izoard, pour réaliser l’effort consenti par les cyclistes du Tour de France pour en venir à bout. Des cols mythiques entourés de paysages grandioses auxquels ces professionnels de la petite reine ne peuvent consacrer qu’un regard furtif tant le parcours nécessite toute leur attention. Et pourtant, comme nous, téléspectateurs, pouvons le constater en suivant les étapes du Tour (diffusées en intégralité sur les antennes de France Télévisions), il y a matière à s’émerveiller. Des décors naturels somptueux abritant une faune et une flore typiques de ces régions alpines ; des villages ou hameaux bardés de bois et de pierre ; des torrents serpentant au fond des vallées ; des alpages verdoyants où paissent vaches et chèvres. Il suffirait d’un pied posé à terre pour admirer cet éventail paysager, quelques secondes de trop, hélas, au regard de la course dont le chrono ne cesse qu’une fois l’arrivée franchie. Si les coureurs ne peuvent se permettre un tel écart, il n’en est pas de même pour les cyclistes ou touristes de passage. « Voilà, on arrive au virage numéro 7, le virage des Hollandais. On va se poser là deux secondes, précise le photographe amateur Yves Breton, en mettant pied à terre (en même temps que son acolyte d’ascension, le cycliste et coach Loïc Ruffaut). [Pour] regarder la vue sur la station. Le massif des Grandes Rousses au-dessus, avec encore de la neige. Donc, ici, le virage des Hollandais, parce que c’est toujours là qu’ils se rassemblent. Les Hollandais, ils ont eu beaucoup de vainqueurs à l’Alpe. Beaucoup de grands champions. Et donc cela fait partie de leur histoire, l’Alpe d’Huez. Ils se réunissent ici (…), ils font la fête. Et puis, c’est une marée humaine. Ce n’est pas barriéré, donc, là, la route s’ouvre devant les coureurs, devant les voitures. Et le coureur ne peut que se frayer un passage pour monter à l’Alpe. »
J’ai eu un coup de cœur pour le Queyras. Je me suis sentie chez moi, parce que j’adore ces montagnes, cet endroit, comment on y vit. C’est une terre à part. C’est une vie où on est en pleine nature. Et c’est hyper bon, calme. C’est ce que j’essaye de transmettre à toutes les personnes que je rencontre en randonnée : « Regardez comme c’est beau ! »
Claire Jacquot, accompagnatrice de montagne

Les 100 lieux qu’il faut voir — Alpes, les cols mythiques du Tour de France
Traversés pour la première fois en 1911 par les coureurs du Tour de France, les cols des Alpes n’ont depuis jamais cessé de fasciner, d’attirer sportifs et amateurs de grands espaces. C’est sur les routes de ces cols mythiques que nous vous entraînons aujourd’hui. Du cœur de la Vanoise au territoire des Écrins et les fameux lacets de l’Alpe d’Huez, vous redécouvrirez des paysages exceptionnels qui ont marqué l’histoire de la Grande Boucle.
Embarquez pour une balade en haute altitude sur les routes des cols des Alpes.
Collection documentaire (inédit – 7 x 52 min) – Réalisation Mélodie Proust – Production Morgane Production, avec la participation de France Télévisions et de TV5 Monde
Ce documentaire est diffusé dimanche 20 juillet à 21.00 sur France 5
Les 100 lieux qu’il faut voir est à voir et revoir sur france.tv