Francois Pécheux
Ce qui est génial, c’est que ce fleuve traverse un Japon très loin de Tokyo et des villes, mais un Japon que j’espère plein de surprises…
La source de ce fleuve se situe sur les pentes du mont Aso, l’un des principaux volcans actifs du pays. François Pécheux l’atteint à cheval, en compagnie d’une femme cow-boy : « On dit que le dieu du Feu habite au mont Aso. Il y a énormément d’énergie ici. » Puis, à pied, il rejoint la très jolie ville de Hitoyoshi où il découvre un temple shintoïste de mille cinq cents ans : « Toutes les constructions se connectent sur l’élément le plus fort de la nature : le fleuve. »
C’est au rythme de la godille que François effectue sa première navigation sur le Chikugo Gawa sur une embarcation traditionnelle.
Dans les gorges de Takachiho, « un endroit sacré depuis très longtemps dans la mythologie shintoïste », il rencontre le grand prêtre du temple, entouré de cèdres géants. « Dans le shintoïsme, la nature elle-même est une divinité. Donc les temples sont toujours entourés de forêts et de rivières. »
Nous avons le sentiment d’être supérieurs à la nature, mais si nous tentons de vivre en harmonie avec elle – un peu comme ici au bord de ce fleuve sacré –, je suis certain que ce serait une solution à beaucoup de problèmes sur cette Terre.
Un prêtre shinto
François continue son voyage en faisant un crochet par la grande ville de Fukuoka, la capitale de l’île de Kyushu avec près de deux millions d’habitants, et y découvre la fête nationale du Dontaku qui célèbre le début de la récolte du riz.
Sur le fleuve qui « a la réputation de sortir de son lit très fréquemment », il poursuit sa navigation avec un pêcheur. Sur les rives de Kurume, petite ville à quarante kilomètres de la mer, il rencontre un maître forgeron de Katana – « le sabre, symbole de l’honneur, la loyauté et l’esprit du samouraï » – dans la plus pure tradition japonaise.
Puis il navigue sur une gondole avec l’une des voix d’opéra les plus connues du Japon. Et finit sa quête à Shonanmachi, à la marée montante, en partageant une pêche à la crevette ancestrale aux pinceaux de calligraphie… Alors c’est enfin la mer !
À 21.50, rediffusion d’Au bout c’est la mer : Fleuve Ouémé
François embarque sur le fleuve Ouémé, le plus grand fleuve intérieur du Bénin, sur plus de cinq cents kilomètres, depuis sa source sur le mont Tanéka jusqu’à son embouchure dans le golfe de Guinée.
Auteurs Christelle Leroux et François Pécheux – Réalisation Christelle Leroux et Stéphane Jobert
Au bout c’est la mer : Fleuve Chikugo Gawa
Sur tous les continents, il existe des fleuves mythiques, de véritables appels à prendre le large. Ils sont la source des plus grandes civilisations, le refuge de peuples oubliés, un poumon économique et culturel, et de merveilleux écosystèmes. François Pécheux part descendre ces fleuves jusqu’à l’embouchure, à la rencontre de tous ceux qui vivent sur leurs rives ou sur l’eau. Tous racontent une histoire du fleuve. Baroudeur curieux, François embarque sur tout ce qui flotte, prêt à faire escale à tout moment. Et il n’a qu’une seule certitude : au bout c’est la mer…
Série documentaire (4 x 52 min – 2025) – Avec François Pécheux – Auteurs François Pécheux, Stéphane Jobert, Floriane Bruneau de La Salle – Réalisateur Stéphane Jobert – Production Step by Step Productions avec la participation de France Télévisions
Au bout c’est la mer : Fleuve Chikugo Gawa (inédit) et Fleuve Ouémé (rediffusion) sont diffusés jeudi 31 juillet à partir de 21.00 sur France 5
À (re)voir sur france.tv