David Hallyday et Lubna Azabal traquent un tueur en série

Châlons-en-Champagne. La commandante de police Anna Charou (Lubna Azabal) a ce qu’il faut bien appeler un caractère difficile. Toujours pressée, irascible, elle déteste qu’on lui fasse perdre son temps… La découverte de deux meurtres peu ragoûtants qui semblent annoncer une série macabre n’est pas précisément de nature à la rendre plus aimable ni plus patiente. Aussi va-t-elle solliciter l’aide du psychiatre du coin, dont les connaissances en matière de cinglés criminels ont déjà été utilisées par la police belge.
Le Dr Olivier Rimbaud (David Hallyday) est un drôle de type qui vit seul dans un manoir avec Olga, sa gouvernante (dit-il), et une collection de poupées russes (1 000 euros pièce, paraît-il). Charou le trouve assez sexy mais agaçant. Il est cool, sûr de lui, conduit une voiture de sport, est amateur de milkshakes et parle comme un expert : « Il y a deux types de tueurs en série, les personnalités désorganisées et les prédateurs méthodiques… » Bla bla bla, c’est bien gentil mais ça ne fait pas avancer les choses, et il y a un tueur dans la nature, s’énerve l’enquêtrice.
Mais malgré son air avenant, Rimbaud est-il vraiment ce qu’il prétend être ? Certes, il a l’air très calé en matière de crime. Trop, peut-être. Mais pour le reste… Pourquoi passe-t-il ses nuits, dans une pièce high tech de son vieux manoir, à décrypter les pages d’un carnet couvertes de code ? Pourquoi a-t-il changé d’identité (les Ardennes… Rimbaud… on se disait aussi) ? Qui sont les types qui semblent rôder à sa recherche ? Où a-t-il appris à parler russe et à neutraliser un agresseur ? Et c’est qui, cette Olga ?

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