« Anime, une épopée japonaise »

Une influence planétaire

France 4

Documentaires

À travers un voyage captivant, cette série documentaire immersive explore l’histoire, les coulisses et l’impact mondial de l’animation japonaise, un art devenu pilier de la pop culture planétaire. Quatre épisodes à voir samedi 20 décembre à 22.55 et samedi 27 décembre à 23.00 sur France 4, et dès le 17 décembre sur le compte YouTube Slash Anim et sur france.tv.

Bande-annonce : « Anime, une épopée japonaise ».

De mon point de vue, l’animation c’est du cinéma.

Rintarō

Rintarō, Masao Maruyama et bien d’autres… À travers les portraits de ces figures emblématiques, la série retrace l’évolution de l’anime depuis ses origines au début du XXe siècle jusqu’aux dernières innovations techniques qui bouleversent aujourd’hui l’industrie. En plongeant dans le quotidien de ces artistes aussi discrets que visionnaires, Anime, une épopée japonaise révèle les coulisses d’un savoir-faire unique qui a conquis la planète.

Du storyboard au doublage, des studios de Tokyo aux écoles parisiennes, la série embarque le spectateur dans un voyage visuel et émotionnel à la rencontre des créateurs et artisans de l’ombre. Elle décrypte les codes graphiques et narratifs qui ont façonné cet univers singulier grâce aux témoignages de réalisateurs, producteurs, mangakas, journalistes, auteurs et créateurs de contenus. Elle met aussi en lumière l’influence majeure de l’anime en France, où il est devenu un véritable totem culturel. Quatre épisodes à la découverte d’un art total, d’un héritage en perpétuelle réinvention et d’un continent créatif aussi fascinant que méconnu.

Mon père répétait souvent cette phrase : dans le cinéma, le plus important, c’est la lumière et l’ombre.

Rintarō
« Anime, une épopée japonaise »
Le réalisateur Rintarō.
© First Frame

Un des plus doués de sa génération : on lui doit de nombreux chefs-d’œuvre.

Matthieu Pinon, à propos de Rintarō

Résumés des épisodes

1/ Les origines
Des premières images animées de 1917 au premier long-métrage (Momotarō : Sacred Sailors, 1945), jusqu’à l’arrivée de la couleur avec Le Serpent blanc (1958), c’est à travers le portrait de Rintarō, animateur et réalisateur (Albator, Metropolis et Galaxy Express 999), que nous découvrons les premiers pas de l’animation japonaise. Son récit nous conduit au musée Toei Animation, où se déploient les jalons d’un studio mythique et se dessinent les prémices d’un avenir radieux pour ce nouveau médium.

2/ Le triomphe
Au tournant des années 1970-1980, l’essor de la VHS propulse l’animation japonaise : le public s’élargit, les œuvres s’assument plus adultes et les créateurs gagnent une liberté nouvelle. À travers le parcours du producteur Masao Maruyama, cofondateur des mythiques studios Madhouse et MAPPA, nous découvrons la structuration d’une industrie en mouvement. La VHS révolutionne les usages, fait naître une profusion de formats et de sous-genres, et accompagne l’essor économique d’un Japon qui consomme l’animation autrement. Un défi demeure : franchir les frontières de l’archipel.

Une série documentaire de Colas Tran à voir sur France 4 et sur france.tv
« Anime, une épopée japonaise ».
© First Frame

3/ La création
Au cœur des mythiques studios TMS Entertainment, l’épisode suit, pas à pas, la fabrique d’une œuvre d’animation, de sa conception à la diffusion. Storyboard, animatiques, compositing, montage, doublage. Nous découvrons les coulisses de la production d’un épisode de Détective Conan et les talents qui y travaillent. Réalisateurs, animateurs, monteurs et seyû (comédiens doublage) racontent leur métier, leur rapport à l’anime et la place qu’ils occupent dans la chaîne de production. En filigrane se lisent les méthodes, les choix, les arbitrages, tout ce qui donne forme et rythme à l’image. Se pose également la question de l’intelligence artificielle, ses promesses, ses limites et les tensions qu’elle suscite au sein de la profession.

4/ L’héritage
L’esthétique et les codes de l’animation japonaise irriguent désormais la vie quotidienne, devenant l’un des piliers majeurs de la pop culture. Clips, collaborations avec de grandes marques de mode, références dans les plus grands films de Hollywood : les animés ont conquis la planète, devenant un marqueur identitaire pour toute une génération. L’influence s’étend aussi aux studios occidentaux. The Line, La Chouette, Bobby Pills, qui réinterprètent l’esprit anime à partir d’imaginaires et de cultures propres pour créer de nouvelles œuvres. Portée par cette dynamique, une génération de talents se forme dans des écoles de pointe, comme Les Gobelins à Paris, qui accompagnent l’essor et la professionnalisation du secteur. Naguère perçue comme une niche au Japon, l’animation japonaise a franchi les frontières et s’est installée au cœur de la culture globale : succès en salles et sur les plateformes, festivals, communautés de fans qui se retrouvent autour d’histoires, de personnages et d’univers désormais partagés. Un panorama de son rayonnement et des horizons qu’il ouvre.

Anime, une épopée japonaise

« Anime, une épopée japonaise »
Une série documentaire de Colas Tran.
© First Frame

Série documentaire (4 x 30 min) – Auteur et réalisateur Colas Tran – Production First Frame avec la participation de France Télévisions 

Anime, une épopée japonaise est diffusé samedi 20 décembre à 22.55 et samedi 27 décembre à 23.00 sur France 4
À voir dès le 17 décembre sur france.tv et sur le compte YouTube Slash Anime

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