Commandante Girard : Vous allez faire des câlins à tout le monde comme ça (après qu’il en a fait à Diane Rexler) ?
Capitaine Royer : Seulement à ceux qui en ont besoin. Vous en voulez un (en s’approchant d’elle) ?
Commandante Girard : Oh là là, non (en levant les bras vers le ciel) ! Je vais bien, tout va bien. Et je n’ai besoin de rien (en se reculant).
Échanges entre la commandante Girard et le capitaine Royer
Il n’a rien changé de son approche depuis sa précédente enquête (il avait été dépêché dans l’Hexagone pour apporter son aide à la SRPJ de Nantes). Pourquoi d’ailleurs chercherait-il à prétendre être ce qu’il n’est pas. Le capitaine Téva Royer est la bienveillance incarnée. Une attention qui, loin d’être feinte, vaut aussi pour le monde qui l’entoure. Son approche sensorielle est intimement liée à son expérience passée dans la forêt amazonienne lorsque, enfant, il s’y était involontairement perdu. Et depuis, dans chacune de ses enquêtes, il met à profit ce don. Il n’y a donc rien d’étonnant à le retrouver en partie immergé dans le lac où une voiture a fini sa route quelques heures plus tôt, ni à le voir s’adresser à la victime en salle d’autopsie. « Bonjour Amalia. Les traits de ton visage sont détendus. Pas de trace de nervosité, pas de tension. Tes muscles sont totalement relâchés (en tenant sa main entre les siennes), tu étais sereine quand tu as quitté la route. » Et si cette sérénité affichée cachait autre chose qu’un suicide… Après tout, la victime est décédée à l’endroit exact où, un an plus tôt, un accident de mini-bus avait causé la mort d’une maîtresse et de quatre élèves. Un véhicule conduit par le frère d’Amalia. Un homme dont le corps n’a pas été retrouvé. Si le capitaine est persuadé qu’il existe un lien entre les deux affaires, la commandante Oriane Girard, avec laquelle il est amené à enquêter, reste pour sa part focalisée sur cet unique décès. Du moins dans un premier temps, car il faut bien se rendre à l’évidence, deux accidents au même endroit, cela prête à suspicion.
Commandante Girard : Je ne vois vraiment pas pourquoi ils ont foncé tous les deux dans le même ravin.
Capitaine Royer : Une malédiction. C’est une question de karma. Le drame des malédictions, c’est qu’elles se répètent jusqu’à ce qu’on les conjure.
Échanges entre la commandante Girard et le capitaine Royer
À l’instinct : En eaux profondes
Après les événements de Nantes, le capitaine Téva Royer rencontre la commandante spéciale Oriane Girard. Il l’accompagne désormais dans les affaires singulières et mystérieuses qu’elle est chargée d’élucider.
La scène de crime sur laquelle ils se rejoignent remue de douloureux souvenirs dans le petit village doublement endeuillé de Saint-Avène. Sur les mêmes lieux, un an auparavant, quatre enfants et leur institutrice ont disparu dans un accident de car. Aujourd’hui, c’est la sœur du conducteur dont on n’a jamais retrouvé le corps qui a tragiquement perdu la vie…
Fiction (90 min – inédit) – Auteurs Fabien Champion et Aurore Bruey, en collaboration avec Lucie Fréjaville – Réalisation David Morley – Production Making Prod et Scarlett Production – Production France Télévisions, Be-Films, RTBF, avec la participation de RTS – En partenariat avec le Centre national du Cinéma et de l’Image animée
Avec Christopher Bayemi, Juliette Plumecocq-Mech, Ophelia Kolb, Julien Boisselier, David Clavel, Sophie Le Tellier, Pasquale d’Inca
Cette fiction est diffusée vendredi 13 juin à 21.10 sur France 2
À l’instinct : En eaux profondes est à voir et revoir sur france.tv