Gulaan en concert à Nouméa

Chanteur et musicien kanak, Gulaan considère la musique comme une « élévation de l’âme ». Sur scène, c’est en habit traditionnel, peinture sur les joues et pieds nus, qu’il choisit de se présenter.  Sur la scène du Conservatoire de la Nouvelle-Calédonie, l’artiste offre au public un voyage spirituel en faisant redécouvrir ses grands classiques et les nouveautés de son dernier album.

Son chant traditionnel kanak – « Nodei Perofeta » –  avait ému le jury de The Voice, en 2018, et notamment sa coach Zazie. À chacune de ses prestations lors de la compétition, Gulaan fait l’unanimité : tous sont emportés par ce naturel ancestral que l'artiste calédonien fait résonner. 
De son vrai nom Edouard Wamejo, Gulaan est originaire de l'île de Maré, dans les îles Loyauté, en Nouvelle-Calédonie. Dès son plus jeune âge, il apprend le ukulélé puis la guitare et fait ses premières scènes dès l'âge de quinze ans. Avant d’entamer une carrière solo, il a été dix ans leader du groupe Ok ! Ryo dans les années quatre-vingt-dix. À cinquante-deux ans, Gulaan est aujourd’hui auteur, compositeur et interprète et a déjà tourné en France dans différents festivals.
À Nouméa, c’est aux sons de sa guitare, de son violon et de son ukulélé qu'il offre à son public reprises et nouveautés de son dernier album, Tavalodet Mobarak (« Joyeuse célébration » en persan), sorti en septembre 2022. Chaque chanson est accompagnée d’une mise en lumière particulière et de créations visuelles animées diffusées sur des totems vidéo. Au programme : douze chansons, dix musiciens sur scène, deux choristes et deux troupes de danseurs traditionnels. Gulaan célèbre les femmes, rend hommage aux anciens et délivre un message d’espoir, de tolérance, d’amour et de paix.

J’ai toujours été aspiré par la prière. La musique, c’est pour moi l’élévation de l’âme. J’espère amener un peu de spiritualité avec moi dans la grande salle.

 

Gulaan, avant d’entrer en scène