« Un si long chemin » : drôles de pèlerins

L’homme a été retrouvé à la sortie d’un petit village, tué par balles. Il était le propriétaire d’un de ces nombreux gîtes qui jalonnent le chemin de Compostelle. Tous ses hôtes se retrouvent en bonne place sur la liste des suspects. Seulement, le chemin de Compostelle, en pleine saison, c’est sensible, a prévenu la procureure. Pas de vagues, pas question de troubler le pèlerinage. Aussi, il va falloir marcher sur des œufs et enquêter en toute discrétion.
Elli (Sabrina Ouazani) sollicite l’aide de frère Clément (Mathieu Spinosi). Pour une fois, il est prié de conserver son habit de moine durant une enquête : une couverture parfaite pour guider le groupe de pèlerins jusqu’au monastère de Valmagne et, chemin faisant, tenter d’en savoir un peu plus sur chacun d’eux. Pendant ce temps, Elli et Franck (Jérôme Robart), son adjoint, découvrent que le défunt n’était pas un saint. Autant dire que c’était même plutôt un sale type – sous sa véritable identité. Pas mal de gens ont l’air d’avoir eu des choses à lui reprocher. Au point de vouloir lui faire la peau ?
Comme si l’affaire n’était déjà pas assez compliquée, chacun des trois enquêteurs est sérieusement perturbé par des soucis personnels. Elli, qui élève ses trois sœurs depuis la mort accidentelle de leurs parents, se retrouve involontairement sur la piste d’un homme qui entretenait avec sa mère une correspondance amoureuse. Franck s’interroge sur son désir et sa capacité à devenir le père d’un enfant adopté. Clément apprend par son père adoptif qu’il est en possession d’un fragile indice pouvant le mener jusqu’à ses parents biologiques… Prière d’enquêter ? Prière plusieurs fois exaucée.