« Les 100 lieux qu’il faut voir : La Provence de Pagnol et Giono »

En compagnie d’enfants du pays passionnés par leur terroir et férus de patrimoine, Les 100 lieux qu’il faut voir mêle petites et grande histoires, et n’hésite pas à faire découvrir aux téléspectateurs une France loin des sentiers battus. Pour ce nouveau voyage inédit, cap sur la Provence…
« Je suis né à Aubagne et j’ai passé toutes les vacances de mon enfance dans les collines du petit village de La Treille. C’est assez petit, la Provence marseillaise… ça va jusqu’à Aix. Après commence la Provence de Giono… » confiait Marcel Pagnol.
La Basse Provence et la Haute Provence…
Au sud, Marcel l’exubérant, au nord, Jean le réservé… Pagnol et Giono incarnent la Provence. À travers leurs œuvres, ces deux ambassadeurs de choix, liés à jamais par cet amour de leur terre natale, ont su faire rayonner tout un territoire.
De la plaine d’Aubagne, lieu de tous les possibles pour Marcel Pagnol, à Manosque, où vivra toute sa vie Jean Giono, en passant par Aix et ses célèbres calissons, Les 100 lieux qu’il faut voir propose de marcher dans les pas de deux grands hommes qui ont fait de leurs terres une œuvre immense et inoubliable.

Et c’est au cœur d’une oliveraie réhabilitée par Nicolas Pagnol (petit-fils de Marcel) grâce à un chantier associatif que l’on pénètre sur le terrain de jeu du petit Marcel avant qu’il ne devienne le grand Pagnol. L’occasion de découvrir le « château de ma mère », mais aussi les vestiges des décors de ses films, le plateau cinématographique des années 1930, où Pagnol, réalisateur, précurseur de tournages en décor naturel, a notamment adapté Regain et Angèle de Jean Giono. Et c’est justement en remontant vers le nord de la Provence, et en compagnie de sa fille, que l’on découvre la maison du grand écrivain, son bureau, ses porte-plume, dans une autre Provence, tournée vers les montagnes. Surnommé le « voyageur immobile », Giono a passé toute sa vie à Manosque et n’a jamais cessé d’écrire les paysages lumineux de sa région. Malgré leurs différences, Pagnol et Giono ont su faire rayonner leurs territoires, leur donner des couleurs, des odeurs, et sont devenus les ambassadeurs éternels d’une Provence au charme incomparable.