« La Vallée des vautours », une enquête inédite d’Alex Hugo

Elle pourrait être si simple et si tranquille, la vie à Lusagne. De l’air pur, des paysages sublimes, de la marche, des heures à rêvasser en admirant la nature. Ce n’est pas Alex Hugo qui se plaindrait du silence troublé seulement par les cris des vautours. Seulement voilà, le monde est ce qu’il est… C’est au beau milieu de l’escalade d’une falaise, afin d’inspecter la via ferrata, qu’Alex Hugo est alerté par plusieurs coups de feu. Il ne tarde pas à découvrir les corps d’un homme et d’une femme abattus chacun d’une balle dans la tête dans leur voiture. Renseignements pris, il s’agit d’un couple de riches Anglais qui avaient le projet de racheter un hameau pour y construire un centre de déconnexion digitale. Vu leur célébrité outre-Manche, la justice britannique dépêche sur place l’inspecteur Charlie Anson (Brian Davies) de la National Crime Agency, à peu près aussi à l’aise dans le Queyras que sur la planète Mars.
Cependant, Alex Hugo sait encore compter jusqu’à quatre. Perché sur sa falaise, le policier rural a bien entendu deux fois deux coups de feu… Et, de fait, il découvre, camouflé dans le bois, le cadavre d’un malheureux randonneur qui s’est sans doute trouvé mêlé au drame parce qu’il passait par là au mauvais moment. Mais, tandis que Tony révise ses rudiments de la langue de Shakespeare et qu’Alex fait le guide, puis prépare des petits plats pour détendre l’Angliche – au premier abord un peu pète-sec –, quelque chose coince dans cette enquête. Au point qu’il faut bien envisager une autre hypothèse : et si la cible du tueur n’était pas le couple d’Anglais ?