La boss, c’est Diana !

Avocate le jour, rappeuse la nuit, Malika alias Diana Boss fait ses premiers pas dans ces deux mondes où l’éloquence est une force et la féminité souvent un défaut. « Diana Boss » dès le 10 décembre à 18.00 sur France TV Slash.

« Diana Boss ». © Jean-Philippe Baltel / Rémy Grandroques / FTV-La Belle Télé

Vidéo. Moona, l’actrice principale, et les créateurs de Diana Boss vous parlent de la série sur le rap et le droit

 

« Diana Boss » vue par ses producteurs

« Les boomers qui sommeillent en nous furent d’emblée séduits par l’hommage à Diana Ross suggéré par le titre de la série. Au-delà du jeu de mots, la référence à l’artiste américaine n’est pas dénuée de sens. Elle souligne le combat porté depuis de longues années par les femmes pour exister dans un monde forgé par et pour les hommes. La chanteuse des Supremes a été l’un des symboles de cette émancipation dans les années 1970-1980. Une réalité tangible pour nos mères, nos grands-mères, et toujours contemporaine pour nos sœurs et nos filles.
La finesse d’écriture de Marion Séclin et Niels Rahou permet de transcender ce simple cadre féministe. L’histoire de Malika Ben Adir parle à la minorité qui se cache en chacun de nous, indépendamment de notre genre, milieu social ou origine géographique. Quiconque s’est retrouvé confronté à une norme qui ne correspond pas à sa culture ou son éducation se reconnaît dans le parcours de notre héroïne.
Cette empathie est accentuée par un autre aspect que nous avons cherché à patiner avec ce projet : la beauté du verbe. Ce n’est pas un hasard si Malika/Diana Boss évolue dans deux milieux d’éloquence, avec toute la dimension spectaculaire que recèle la rhétorique. Notre série magnifie la langue française, que ce soit de manière classique ou dans un argot qui est le sel de la pop culture contemporaine, et prouve la force du dialogue pour résoudre les conflits et créer du lien.
Diana Ross chantait « I’m Coming Out » en 1980, un cri d’affirmation au moment de quitter le label Motown, comme pour marquer sa singularité. Diana Boss, quarante ans plus tard, nous prouve que si les règles ne sont pas adaptées, il faut se choisir, aller vers son désir, s’affranchir du cadre et écrire sa propre histoire. »

Sébastien Folin et Olivier Drouot, La Belle Télé

Diana Boss 

Alors qu’elle débute un stage dans un prestigieux cabinet d’avocats, Malika, 22 ans, se retrouve à participer à un contest de rap à la radio… Mais bientôt sa double identité la rattrape, ses deux passions se percutent, et Malika, qui cherche justement à trouver sa place, doit choisir son destin : le droit ou le rap ?  

Avec Moona (Malika aka Diana Boss), Tokou (Lola, amie et coloc de Malika), Akim Chir (Youssef, papa de Malika), Ilian Bergala (Yvan), Lord Kossity (Boozer), Noémie de Lattre (Maître Delage), Julien Boisselier (Maître Morel), Kader Diaby (Carter), Vicky R (Kira), Anne-Valérie Payet (Alexandra), Josef Mlekuz (Ichigo), Aladoum (Balrog)

Une série créée par Marion Séclin – Réalisation Niels Rahou – Scénario Marion Séclin et Niels Rahou – Production La Belle Télé, avec la participation de France Télévisions 

Diana Boss est diffusé à partir du 10 décembre sur France TV Slash

Publié par Diane Ermel le 07 décembre 2021
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