« Kim Kardashian et le gang des braqueurs »

Octobre 2016, la capitale française est en ébullition. La raison : Paris accueille pour la seconde fois de l’année la Semaine de la mode. Certains endroits de la ville sont pris d’assaut par des journalistes et des photographes internationaux, qui trépignent d’impatience pour avoir le maximum de clichés des célébrités du moment. Parmi elles, Kim Kardashian, la star aux trois cents millions d’abonnés (Instagram). Elle est l’attraction de cette Fashion Week 2016. Ses moindres faits et gestes sont scrutés et immortalisés par la presse du monde entier. 
D’un autre côté, les fans de l’influenceuse ne sont pas en reste…
Chaque instant de son voyage parisien est relayé sur ses réseaux sociaux. Celle qui s’est fait connaître grâce à la fuite d’une de ses sex-tapes aime ravir ses fans en exhibant sans complexe sa fortune, ses bijoux, etc.
Est-ce cet étalage public qui va la mener à vivre l’un des pires moments de sa vie dans la nuit du 2 au 3 octobre ? Où est donc passé le butin, qui s’élève à 9 millions d’euros ? Est-ce que le pactole a bien transité par la plaque tournante des diamantaires à Anvers (Belgique), comme le révèlent les premiers éléments de l’enquête ? Que s’est-il passé pour que ces professionnels du braquage commettent des fautes aussi grossières lors de leur crime ? 
Ce « home-jacking » au scénario improbable questionne énormément, notamment à cause d’un butin qui s’est volatilisé et de nombreuses erreurs commises par des « papys braqueurs » (« Omar le vieux », « Yeux Bleus » ou encore « Nez râpé ») pourtant connus dans le milieu du grand banditisme. Soupçonnés d’être à l’origine de ce hold-up hors norme, ils risquent entre quatre et dix ans d’emprisonnement. La cour d’assises tranchera sur leur sort fin 2023.