Enrico Macias, de l'amour plein la tête

Depuis le début des années 1960, Enrico Macias enflamme, avec ses sonorités orientales, les salles de tous les pays, tous âges confondus.  Grâce à son talent et à sa générosité, grâce à son sens de l’amitié mais aussi au caractère universel de ses chansons, ce porte-parole des déracinés depuis l’emblématique « Adieu mon pays » est devenu, au fil des ans, le chanteur de l’amour entre les peuples. En 1981, l’ONU l’a nommé « Chanteur de la Paix ».

Il n’y a aucune différence entre Gaston Ghrenassia et Enrico Macias, entre l’homme et l’artiste. Ce ne sont que des enseignes qu’on donne aux gens. 

Enrico Macias

Devant la caméra de Mireille Dumas, le chanteur, qui s'apprête à fêter en décembre ses 84 ans, se confie avec une franchise rare et un tact savoureux. Le documentaire, habile et subtil, nous fait voyager dans la vie atypique de l’artiste à travers ses musiques. Tour à tour drôle et émouvant, Enrico Macias, né Gaston Ghrenassia, revient sur les moments importants de sa vie. Sans aucun tabou et avec beaucoup d’espièglerie, il parle de l’amour, des femmes et de son épouse Suzy pour laquelle il a écrit plusieurs chansons, son premier et grand amour pour toujours. Dans cette famille où il règne en patriarche, la musique est un langage vital et se transmet de génération en génération, à l’image du titre « Le violon de mon père ».
Un moment de télévision délicat avec de belles archives rythmées par les mélodies ensoleillées de l’artiste qui nous réchauffent le cœur. Avec lui, même la nostalgie a des accents de fête !