Davy Sicard aux Francofolies de La Réunion

À la fois musique, chant et danse traditionnels, le maloya voit le jour dans les plantations sucrières occupées à l’époque de l’esclavage par des captifs venus d’Afrique de l’Est et de Madagascar. Celui qui a assuré en solo, au début de sa carrière, les premières parties de chanteurs aussi prestigieux que James Brown ou Cesária Évora fait le choix de mêler subtilement ce patrimoine ancestral à de la world music, le tout teinté de soul, jazz, funk et de variété française. Ce savant mélange lui permet de faire émerger son fameux « maloya kabosé »… Davy Sicard apprend, expérimente, emprunte à la tradition mais garde une liberté créatrice qui conquiert son public. À travers ses textes, il tente de faire réfléchir ceux qui l’écoutent. Il parie sur l’intelligence de son public, avec l’espoir d’un monde plus juste. Davy Sicard croit en la puissance de la musique, en sa capacité à mobiliser les foules et à réjouir celles-ci.