Bel et bien dans les champs

Pour ce cinquième épisode d’Un dimanche à la campagne, Frédéric Lopez reçoit la comédienne Julie de Bona, le chanteur Christophe Willem et le journaliste Jean-Pierre Elkabbach. Un week-end ensoleillé, riche en révélations et en éclats de rire.

Actrice incontournable du petit écran, Julie de Bona est la révélation de ces dernières années. Elle a tourné dans une multitude de fictions à succès comme Le Bazar de la Charité et La smala s’en mêle. Elle a joué aussi aux côtés des plus grands au théâtre, comme Michel Bouquet. Généreuse et spontanée, c’est elle qui prend en main la préparation d’un dîner aux inspirations asiatiques – ses origines – pour le plus grand plaisir de Frédéric, Jean-Pierre et Christophe.
Christophe Willem a vendu 1,5 million d’albums, remporté quatre NRJ Music Awards, une Victoire de la musique, un World Music Award et a pourtant décidé de tout arrêter pendant cinq ans ! Avec Frédéric, il revient sur les raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision et comment il a réussi à amorcer un nouveau départ après ces années douloureuses.
Jean-Pierre Elkabbach a passé plus de soixante-cinq ans de sa vie à interviewer les plus grands de ce monde. Journaliste politique, homme de médias et éditorialiste reconnu, il se dévoile comme rarement lors de ce week-end à la campagne, livrant anecdotes et secrets sur le pouvoir et les grands de ce monde.
Avec beaucoup de sincérité, chacun déroule le fil de sa vie lors d’Un dimanche à la campagne qui ne ressemble à aucun autre.

Mettre nos vies tumultueuses sur pause le temps d’Un dimanche à la campagne,c’est ce que Frédéric Lopez nous propose dans ce nouveau magazine. Explications. 

Frédéric Lopez :Un dimanche à la campagne, vous pouvez le remarquer, a beaucoup de similitudes avec mon émission La Parenthèse inattendue. Mais, contrairement à celle-ci, Un dimanche… est diffusé l’après-midi, donc rendu visible à un public différent, plus familial, et qui n’a pas tellement le temps de regarder la télé tard, le soir, en semaine.  

Qu’est-ce qui vous a donné envie de réadapter cette idée d’émission ?
F. L. : Les téléspectateurs que je croisais dans la rue regrettaient ce rendez-vous un peu « doudou », et quoi de mieux qu’un « doudou » le dimanche après-midi ? Alors, même si les deux émissions diffèrent, le concept d’inviter trois ou quatre personnalités dans une maison loin de la pression pour qu’elles discutent entre elles de leurs parcours, leurs enfances, des obstacles qu’elles ont rencontrés et de la manière dont elles les ont surmontés, reste inchangé parce que tellement inspirant pour nous tous. Entre eux, mes invités se racontent sans trop de tabou, avec beaucoup de sincérité et de spontanéité la manière dont ils et elles ont réussi à atteindre leurs rêves parfois à des années-lumière de leurs milieux socio-culturels. Voilà ce qui nous rassure et nous inspire, parce qu’à la fin on se dit : « Moi aussi je peux y arriver. » 

Qu’est-ce qui change alors, dans ce nouveau magazine ?
F. L. : Nous nous retrouvons un dimanche après-midi. C’est souvent un moment où les familles se réunissent. Logiquement nous avons décidé de mettre l’accent sur l’aspect intergénérationnel. Et, avec Thierry Colby qui m’aide à créer le trio d’invités parfait, nous avons fait attention de mélanger des artistes de différents âges. Les expériences se complètent alors naturellement et la rencontre est d’autant plus enrichissante. Ensuite, il y aura plus d’activités, puisque nous nous voyons en journée. On a prévu du kayak, de la poterie, du tai-chi ; des visites surprises ; des jeux autour de mots… Le lieu emblématique des confidences sur l’enfance est transposé dans la grange mais l’arrivée se fait toujours en barque. Nous avons d’ailleurs longtemps cherché la maison parfaite, différente de celle de La Parenthèse inattendue, mais toujours près d’une jolie rivière.

Les rencontres sont-elles toujours réussies ?
F. L. : Le plus souvent, oui. Nos invités font preuve d’une immense générosité en nous offrant vingt-quatre heures de leur vie. Cette qualité, le lieu et le contexte sont propices non seulement à la détente mais aussi au partage. D’ailleurs, fréquemment, après l’émission, ils nous disent qu’ils n’avaient même jamais évoqué ces aspects de leur vie avec leurs meilleurs amis. On verra… (…) je suis certain qu’(ils) auront beaucoup à apprendre les uns des autres. Un des secrets du bonheur, je crois, c’est lorsqu’on est en train d’apprendre quelque chose. 

Propos recueillis par Diane Ermel


* Barbara Schulz, Molière de la meilleure actrice en 2022 pour Comme il vous plaira.

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