Les projets documentaires - Société et Géopolitique

Heure D - France 3


Anaïs s'en va aimer
7 ans après son film « Anaïs s’en va-t-en guerre », Marion Gervais renoue avec l’agricultrice bretonne. Cette fois, Anaïs n’est plus seule. Elle est tombée amoureuse de Seydou rencontré au Sénégal et épousé là-bas. Mais le consulat français fait traîner le dossier, demandant toujours plus de preuves de leur amour. Anaïs retrousse les manches, repart au combat.
52 min / Production : Squawk / Réalisation : Marion Gervais

Bateau de mon père (Le)
A Dunkerque, les marins-pêcheurs mettent la clef sous la porte les uns après les autres. Dans ce contexte difficile, Patrick l’un des derniers propriétaires de bateaux de la région, décide de mettre fin à ses jours en septembre 2019. Son fils Florent se retrouve alors propulsé à la tête de l’entreprise familiale à l’âge de 30 ans. Démuni et au bord du dépôt de bilan, il est finalement épaulé par sa tante Marjorie, une directrice financière expérimentée, qui décide de venir à son secours.
52 min / Production : Clairière Ouest / Réalisation : Cyril Bérard 

Je vais tuer Hitler
Un jour de 1944, l’oncle Joseph de la réalisatrice est parti de la maison familiale en disant « je vais tuer Hitler ». On ne l’a jamais revu et plus personne n’a mentionné son nom. La réalisatrice a découvert son existence, ainsi que son projet meurtrier, par hasard, il y a quelques années. Une enquête qui mène dans les névroses familiales post Shoah.
52 min / Production : Squaw prod / Réalisation : Pauline Horovitz

Maman chanteuse
C’est l’histoire d’une chanteuse dans le regard de son fils. Marie-Lore chante depuis plus de 50 ans. Loin du vedettariat, son histoire est celle d’une passion pour la chanson populaire, partagée avec toute une région qui l’a accompagnée des années 60 à aujourd’hui. 
52 min / Production : EGO PROD / Réalisation : Olivier Wlodarczyk

Mort du loup (La)

En 2010 la mère du réalisateur annonce dans une lettre qu’elle a l’intention de mettre fin à ses jours en Avril 2012. A 66 ans, elle est en parfaite santé mais ne veut pas vieillir d’avantage. Militante, elle veut faire de sa mort un précédent pour le droit à mourir dans la dignité. La date fatidique arrive, mais elle ne passe pas à l’acte. 10 ans plus tard, elle fixe une nouvelle date, juillet 2020, qu’elle repousse également. Ce film raconte la relation d’une mère et d’un fils qui la filme, l’observe dans ses choix et dans sa manière peu conventionnelle d’aborder l’épreuve de la vieillesse.
52 min / Production : Les films du Balibari / Réalisation : Tuki Jencquel

Roses de ma mère (Les)
Pendant dix huit ans, la réalisatrice n'a plus eu de nouvelles de sa mère ; celle-ci était en Ukraine, sa fille en Russie, séparées par 1500 kilomètres. La fille a appris à faire face au manque en dessinant, en rêvant, en photographiant. Après leurs retrouvailles, elle tente de réinventer leurs liens brisés.
52 min / Production : Agathe Berman studio / Réalisation : Dina Khan

Suzanne, jour après jour
Suzanne vit seule dans une ferme isolée des Hautes-Vosges, dépourvue du « confort moderne » et dans laquelle elle est née en 1930. Au fil du temps, dans l’accomplissement d’une vie ritualisée, elle raconte et se raconte, démontrant qu’une vie heureuse tient à peu de choses. À quelques kilomètres, au village, des jeunes s’installent avec l’espoir d’une vie simple et frugale. Le mode de vie de Suzanne pourrait-il faire école ?
52 min / Production : Anna films & Les films de la pluie / Réalisation : Stéphane Manchematin et Serge Steyer 

Ultras
Tu seras un ultra mon fils raconte le destin d’un père et de son fils, tous deux pratiquant le football populaire et amateur, supporters de Lyon, piliers de l’institution, héros au même rang que les grands joueurs passés par le club.
52 min / Production : La générale de production / Réalisation : Maxence Voiseux

Il était une fois dans l'Est 
L’Europe et l’effacement des frontières ont fait du Luxembourg un Eldorado dont les travailleurs frontaliers constituent la classe ouvrière. Les comptables de fonds sont-ils aujourd’hui les mineurs de fond du secteur bancaire ? Les frontaliers nous livrent leur quotidien pendulaire, entre accomplissement et management décomplexé.
52 min / Production : Les films du biboquet / Réalisation : Mehdi Aboudig et Samuel Bollendorff

Abou le king

Abou jeune guinéen tout juste sorti de l’adolescence est arrivée seul au Havre.
Placé une année en Bac pro couture, la prof dit de lui qu’il a des doigts d’or.
Il crée des habits qui suscitent l’admiration et lui permettent de réunir quelques euros pour survivre. Décidé et ambitieux il passe de logement d’accueil en nouveaux logements d’accueil sans jamais quitter sa machine à coudre. Via instagram, Vuitton et Balenciaga l’ont remarqué sur son compte Abou Le King. 
52 min / Production : Squak production / Réalisation : Ariane Doublet 

Temps des patrons (Le)

A la suite de la Convention Citoyenne pour le Climat, 150 patrons ont monté l'équivalent pour les entreprises : la Convention des Entreprises pour le Climat. Ils ont pour mission de transformer notre économie, en commençant par leur propre entreprise. Claire Simon nous emporte à leurs côtés, dans leurs apprentissages, leurs contradictions, leurs négociations, avec son approche du cinéma du réel et son regard bienveillant et acide. 
52 min / Production : Artisans film / Réalisation : Claire Simon

Travaux et les jours (Les)

 Dans le Gers, l’abbaye de Boulaur abrite depuis des années une communauté de sœurs cisterciennes, jeunes et connectées, vivant de leur foi et de leur production agricole. Afin de préserver leur autonomie elles se lancent dans la construction d’une immense grange qu’elles souhaitent moderne et écologique. Au risque de troubler la sérénité du monastère, ces femmes cloîtrées vont accueillir machines et ouvriers. Durant une année, les mondes spirituels et séculiers vont se rencontrer sur ce chantier colossal qui va transformer toute la communauté.
52 min / Réalisation : Yohan Guignard

Pouponnière (La)

À la Pouponnière de Caen, des professionnels se relaient auprès d’enfants de 0 à 6 ans placés sous ordonnance judiciaire. Ce lieu de vie accueille temporairement ces enfants dont la situation familiale préoccupante a conduit à une séparation. Nous suivons au quotidien les équipes dédiées à cette institution et confrontées au paradoxe d’incarner une stabilité matérielle et émotionnelle mais provisoire. 
52 min / Production : Paper moon / Réalisation : Julie Lerat-Gersan


Godmother (The)
Niuska, une femme forte et drôle, n’a jamais quitté son petit village natal de Pologne. Sa vie est rythmée par les mêmes rituels depuis 60 ans: les poules, le verger, la maison, les repas, les enfants, les courses, l’église, la télé chaque soir. Un jour, elle avoue à sa nièce, la réalisatrice,  n’avoir jamais été heureuse dans sa vie. Alors cette dernière, décide de « l’enlever » et de la soustraire à son quotidien le temps d’un roadtrip. Deux femmes qui renouent et qui se redécouvrent dans un pays dirigé par des hommes pour qui la liberté des femmes est redevenue une menace. 
52 min / Production : TS prod / Réalisation : Morzena Sowa

Terre de Christian (La)
Christian, figure du paysan de toutes les époques est peut-être le dernier d’une longue lignée. Christian porte l’héritage d’une ferme familiale dans un coin perdu du Jura. Le côté obsolète de sa pratique, son obstination à ne pas rentrer dans les critères d’une agriculture productiviste, pourraient faire de lui un héros.  A plus de 60 ans, il court après le temps et rien ne va plus : réparer les clôtures, faire les foins, soigner les bêtes. Aujourd’hui, la survie de l’exploitation est menacée. Serait-ce le dernier chapitre d’une ferme du jura ? 
52 min / Production : Les films du Balibari / Réalisation : Jean-Louis Vuillermoz

Rumori della Kalsa

Rumori Della Kalsa est une fable documentaire chorale sur un quartier de Palerme, à travers les destins croisés de ses habitants.
52 min / Production : Andolfi / Réalisation : Josephine Jouannais

Homme de l'ombre (L')

Au nord du Laos, il y a une jungle avec une pagode, une sépulture, et les cendres d’un homme banni. Son nom est caché, les communistes détruiraient cette tombe s’ils la trouvaient.  Qui était cet homme, traitre ou héros ? Seule certitude, il était un homme de l’ombre.
52 min / Production : Bachibouzouk / Réalisation : Sandra Devonssay

Château de mon père (Le)
A 82 ans Krzysztof, mon père, décide de repartir vivre en Pologne, où il a grandi, enfant juif sous l’occupation allemande. Plus de 50 ans après son passage à l’Ouest, nous retournons ensemble dans l’immeuble de son enfance, et, souvenir après souvenir, lieu après lieu, nous tentons de recréer le passé pour mieux l’exorciser.
52 min / Production :  Zadig / Réalisation : Filip Flatau 

Jardin noir

Tourné sur 3 années, Jardin Noir décrypte le conflit du Haut-Karabakh à travers 3 générations d’hommes issus du même village, dont la vie a basculé lors de la dernière guerre. Une plongée inédite au cœur des questions d’identité et de nationalisme qui agitent les ex-Républiques soviétiques aux portes de l’Europe.
75 min / Production : Point du jour / Réalisation : Alexis Pazoumian

Pasteur (Un)

Dans le Sud-Est, Félix, un jeune berger travaille avec son père à l’élevage du troupeau familial. De l’automne au printemps il soigne ses bêtes, les nourrit et les garde dans les forêts du Verdon. L’été il transhume sur plus de 200km pour les mener à la montagne de l’Ubaye. Là, rôde un être invisible : le loup. À contre-courant de son époque, il a choisi un métier qui l’isole et le maintient hors du monde. 
52 min / Production : Little big story / Réalisation : Louis Hanquet

Marseillaise des ivrognes (La)

Un été, une équipe de tournage arpente les routes et les villages du nord de l’Espagne dans les pas du groupe Cantacronache. Ces jeunes ethnomusicologues italiens, à l’été 1961, en pleine dictature franquiste, se donnent pour mission de récolter des chansons populaires de la résistance. Par le prisme des archives sonores, de la mémoire orale et de la réactualisation des chansons, les deux voyages se répondent formant une géographie sensible et politique d’un territoire où les plaies du franquisme sont encore ouvertes.
90 min / Production : Les films de l'oeil sauvage / Réalisation : Pablo Gil Rutuerto

C'est comme ça

Au milieu d’un terrain vague, une vieille dame active un chronomètre.  Derrière sa caméra, la réalisatrice met en scène sa grand-mère. Autrefois ouvrière du textile, elle rejoue son premier jour à l’usine : le travail à la chaine, la pression de la productivité... Dans ce décor en friche, elle raconte ses joies lors des grandes grèves mais aussi son inquiétude lors des licenciements au moment de la fermeture de son usine. Aujourd’hui, l’usine a été démolie et a emporté dans sa destruction tous les écrits et les photographies des ouvrières.  
52 min / Production : Nouveaux jours productions / Réalisation : Sarah Bellanger

Lisa
Lisa, la mère du réalisateur a mis fin à ses jours le 10 août 2020. Avec ce qu’il récolte dans ses tiroirs, auprès de son entourage et dans sa mémoire, il remplit, par tous les moyens qu’offre le cinéma, le vide qu’elle a laissé. Un voyage parcellaire fait de bribes d’époques pour comprendre ce monde qui lui est devenu étranger.
70 min / Production : Petit à petit production / Réalisation : Frédérick Arens Grandin

R comme résistance

L’accent renvoie à un milieu, à un groupe, à une région, à un pays. Dans le même temps il est vécu par chacun et chacune comme étant la chose la plus singulière, la plus intime qui soit. Tantôt l’accent sépare, tantôt il relie. 
Six personnes, de différentes régions de monde, de Laurent Naouri à Patrick Chamoiseau racontent leur relation intime à la lettre R.
52 min / Production : Les films d'ici / Réalisation : Nurith Aviv