Les projets documentaires - France 3 Régions

Centre-Val de Loire


Arche de Romuald (L')
Portrait d'un homme qui se bat pour sauver sa ferme pédagogique et ses animaux. Romuald et Stéphanie ont depuis quelques années ouvert une ferme pédagogique dans le Perche. L'envie de sensibiliser à l'environnement, en s'amusant et en s'émerveillant, est aujourd'hui un objectif secondaire. La ferme est menacée de fermeture, l'entreprise en faillite. Comment sauver les bêtes et se sauver soi-même ? Faut-il tout abandonner pour démarrer une nouvelle vie ?
52 min / Réalisation : Mike Beaudoncq - 

Borne, la transformation de la terre (La) 
Là-bas, est concentré un grand nombre de céramistes reconnus et admirés dans le monde entier, dont un artiste, héritier de cette utopie socio-culturelle : Hervé Rousseau, qui nous fait voyager au coeur de son métier, la terre, tant il en parle avec intelligence, poésie et passion. Donner la parole à cet art, qui ne connaît pas de médiation artificielle, un art ancré dans XXIème siècle à travers son caractère écologique ; donner la parole à cette terre, l’argile de La Borne, faite pour être façonnée, utilisée par des potiers partout dans le monde.
52 min / Production : Tikkoun / Réalisation : Jonathan Safir

Ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes 
Ce documentaire nous emmène dans l'histoire de l'ancienne colonie pénitentiaire du val d'Yèvre située à Saint-Germain-du-Puy dans le Cher. Le film mélangera récits d'époque et lieux qui existent encore aujourd'hui.
52 min / Production : Girelle / Réalisation : Anaïs Enshaian


Miss Curvy
Portrait de ces femmes qui se présentent au concours Miss Curvy. Elles sont 10 femmes, toutes originaires de la région Centre-Val de Loire, à tenter de gagner un concours de beauté. Leur particularité ? Toutes font au minimum une taille 42, car c'est bien là l'unique condition pour participer à l'élection Miss Curvy, une compétition pour les femmes rondes. Du casting régional au titre national, ce documentaire de 52 minutes se propose d'emmener le téléspectateur dans les coulisses et le dressing de ce concours de beauté pas vraiment comme les autres. Car pour ces femmes, il sera évidemment question de se dépasser, d'apprendre à accepter et assumer des corps hors des canons de beauté de la société. C'est cette compétition pour obtenir l'écharpe de Miss Curvy 2023, mais aussi l'aventure humaine menant à l'acceptation de soi que ce film donnera à voir. Pour qu'enfin ces femmes puissent se trouver.

Gagner sa vie
Pierre, Tiphaine et Céline sont mes ami.es et comme moi, ils sont nés et ont grandi ici, sous le ciel de la campagne, loin de tout. On a grandi dans des villes que les gens des villes appellent des patelins. On a grandi avec des rêves plein la tête mais surtout avec la tête de nos parents à leur retour du travail, du boulot. Gagner sa vie, quand on était enfants, c’était avoir un travail, c’était réussir, c’était acheter une voiture “d’occaz” mais pas trop mal non plus. C’était pouvoir partir en weekend, s’acheter une moto, des vêtements de temps en temps, et des choses “de marque”, à condition qu’elles soient en réduction. Gagner sa vie, c’était avoir une vie, une situation. Faire comme tout le monde. Que reste-t-il de tout cela ? Et surtout, à quoi rêve aujourd'hui les enfants de la France périphérique que nous sommes ?
52 min / Production : Zed / Réalisation : Léa Lecouple


Voie verte, la vie d'après (La)
Il était une fois un monde du vite, du très vite. Du trop, beaucoup trop. Du plus, toujours plus. Comme un prélude à notre futur, le passé tumultueux de la Voie Verte, une ancienne voie de chemin de fer, nous invite à une réflexion sur notre société moderne et la nature. Le film emmène le spectateur dans un voyage initiatique d’une semaine sur ce chemin. Certaines certitudes seront renforcées et d’autres totalement remises en question. Telle la voix de notre conscience, Alice, une vache, accompagnera les réflexions tout au long de cette aventure.
52 min / Production : La boite à songes / Réalisation : Katia Baudoncq


Addiction qui ne coûte rien (Une)
Dans   le   service   de   soins   en   addictologie   du   centre   hospitalier   de   Chartres,   des   patients   viennent   en   consultation pour soigner leur avarice maladive. Les uns sont au début de leur prise en charge. D'autres au milieu d'un processus introspectif long et compliqué ; un véritable parcours  du  combattant. Certains  sont  sur  le  chemin  de  la  guérison,  armés  pour  sortir  de  ce  cercle  vicieux  dont  ils   sont   les  premières   victimes.   Psychothérapeutes,   psychologues  et  psychiatres  les  aident  à  faire  enfin  la paix avec eux-mêmes et leur entourage.  Le  dictionnaire  Larousse  définit  l’avarice  comme  une «  attitude, caractère  de  quelqu'un  qui  restreint  à  l'excès  ses dépenses » et définit la radinerie comme « une avarice mesquine ».
52 min / Production : Parce que prod  Réalisation : Jean-Luc Gunst


Pile (La)
Saint Laurent-des-eaux, Loir-et-Cher, était en passe de devenir un lieu à retenir sur toutes les cartes de France. Ce petit village agricole où ma famille était installée depuis six siècles allait accueillir la révolution atomique : une des toutes premières centrales nucléaires. J’ai grandi à l’ombre de ces tours. Blanches, hautes, mais moins que les autres centrales de France : à la construction les ingénieurs ont dû mesurer la hauteur de la cime des chênes autour du château de Chambord, et s’assurer qu’on ne puisse pas voir la centrale du haut du bijou de la Renaissance posé neuf kilomètres plus loin. La centrale, c’était ce lieu où les pères travaillaient, le mien en tout cas, et où on ne pouvait jamais entrer, enfant je me demandais bien ce qui pouvait se passer dedans.
52 min / Production : Giraf Prod / Réalisation : Cécile Delarue 


Affaire de famille (Une)
Un film sur le combat d'un homme victime d'inceste et qui se œuvre pour obtenir la reconnaissance des crimes d’inceste. Lorsque je rencontre Arnaud à l’été 2020, son histoire me stupéfait. Entre 8 et 12 ans, il a été violé d’abord par un grand-oncle prêtre, puis par deux de ses cousins germains. Je l’observe et je suis ébahi de voir comment il a réussi, malgré les traumatismes, à reconstruire une vie de famille et une vie professionnelle exemplaire. Arnaud est un survivant mais aussi un militant investi dans un  mouvement qui œuvre pour obtenir la reconnaissance des crimes d’inceste. Pour comprendre les mécanismes qui ont amené Arnaud à subir ces viols au sein de sa famille, j’ai tissé des liens avec ses parents puis avec ses deux sœurs. Plusieurs années après les faits, ils lui reprochent encore d’avoir brisé l’omerta et d’avoir sali leur nom en annonçant ce qu’il avait subi. Arnaud a porté plainte contre l’Église et ses deux cousins. Je vais suivre le déroulement de son affaire et le filmer dans ses efforts pour retrouver, notamment au Congo-Brazzaville, les autres victimes du prêtre-missionnaire. Enfin, ce film sera l’occasion de mettre en lumière, à travers son parcours militant, les transformations autour de la question de l’inceste et des crimes sexuels sur mineurs, qui sont à l’œuvre au sein de l’Église ou de la société française.
52 min / Production : COM avec TV-Tours et BIP TV La voie lactée  / Réalisation : Guy Beauché


Affaire Yvonne Chevallier (L')
Orléans - 12 août 1951 - 9h30 Yvonne Chevallier vient d’abattre subitement son mari de cinq balles de revolver dans leur appartement cossu du centre-ville. La victime, Pierre Chevallier, 42 ans, est loin d’être un inconnu. Il s’agit du député maire de la ville tout juste nommé la veille Secrétaire d’État à l’Enseignement technique, à la Jeunesse et aux Sports. Passés la sidération et le choc, la ville tout entière ressent un profond traumatisme qui atteint son paroxysme lors des funérailles nationales de Pierre. Ce crime passionnel perpétré par une femme humiliée et bafouée durant de nombreuses années, va connaitre un épilogue retentissant l’année suivante avec l’acquittement surprise d’Yvonne Chevallier par la Cour d’assises de la Marne.
52 min / Production : TGA / Réalisation : Dominique Adt


SOS Planning familiale
Jasmine pense être enceinte. Naomi vient d’apprendre qu’elle l’est et souhaite avorter. Sofiane, lui, veut annoncer sa transition de genre à ses parents. Mathilde, quant à elle, subit des violences conjugales… Tous ces jeunes sont en pleine situation d’urgence et de fragilité. Bien qu'ils soient issus de milieux sociaux très différents, ils n’ont trouvé aucune oreille attentive dans leur entourage. Ils ont choisi de pousser la porte du Planning familial d’Orléans afin d’obtenir de l’aide et de trouver des solutions. En les filmant lors de leur passage en ce lieu, ce documentaire, “Sos, Planning familial”, dresse le portrait d’une jeunesse et de son rapport à la sexualité. On y mesure l’ampleur des tabous et l’étendue des discriminations liées aux genres (homme/femme) et à l’orientation sexuelle, tout en réaffirmant la nécessité de l’existence d’une telle structure.
52 min / Production : Tandem Images / Réalisation : Marion Dupuis & Marine Villeneuve


Commandant Perrette Hors la Loi et Visionnaire (Le)
En 1946, il n’existe en France aucune structure d’hébergement et de rééducation pour les anciens combattants handicapés qui ne peuvent retourner à la vie civile. Leur prise en charge se limite à l'hospitalisation. Ensuite ? Rien, si ce n’est une misérable pension... Témoin direct de cette dramatique situation, le Commandant Jean-François Perrette achète le domaine d’Oublaise sur la commune de Luçay-le-Mâle au nord de l’Indre et le transforme en centre d’accueil pour ceux qu’il appelle les « Oubliés de l’État ». Ce centre est le premier du genre. Perrette l’invente et le construit pierre par pierre avec ses pensionnaires, tous rescapés de la guerre d’Indochine. En quelques années, ils bâtissent un village entièrement autonome pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes en même temps. Mais ce village n’a aucun statut légal car le Commandant n’est pas du genre à s’embarrasser avec les demandes de permis de construire et les déclarations aux services sociaux. Il faut dire qu’il est un ami proche du général de Gaulle qu’il a connu au cours de la première guerre mondiale. Alors, dès que quelqu’un ou quelque chose se met en travers de sa route, il passe un coup de fil dans les « hautes sphères » et tout s’arrange… Aussi incroyable que cela puisse paraître, pendant plus de 40 ans, c’est à dire jusqu’en 1993, d’anciens combattants, des taulards en fin de peine et autant de marginaux, (on estime leur nombre à 11 000), sont venus vivre et travailler à Oublaise sous l’autorité du Commandant. Alors qui était donc ce Jean-François Perrette ? Un visionnaire ou un hors la loi ? Un philanthrope ou un gourou ? Un héros ou un escroc ? 
52 min / Production : YN Productions / Réalisation : Claire Rivieccio 


Allez viens, on va guincher
Le récent engouement pour les guinguettes atteste assurément d’un nouvel art de la fête qui s’est étonnamment affranchi d’une image passablement ringarde. Les guinguettes ne sont plus has been, elles sont redevenues hipe, tendance et fashionables. Bâtît sur des images d’archives et sur les témoignages de clients et de propriétaires d’établissements, ce documentaire racontera l’irrémédiable déclin et l’incroyable renaissance des guinguettes des bords de Loire à travers un voyage à la fois bucolique, historique et sociologique de ces nouveaux espaces de divertissement où l’on revient dans un cocktail transgénérationnel et de mixité sociale, faire la bamboche dans la vraie vie. Après une longue période de déclin dû à des dérives pour d’attirer, par des choix musicaux hors « traditions » une clientèle plus jeune, effrénée et déraisonnable prête à bouter les vieux croutons hors des pontons, ce n’est pas moins d’une dizaine de guinguettes qui se sont progressivement réinstallées en bord de Loire. Portant toutes des noms pittoresques, en hommage à l’esprit gouailleur de leurs grand-mères, comme « La Corne des Pâtures », « Le Boui-Boui », « La sardine » ou encore « Au Piaf du Loiret », elles se sont mises à refleurir sur les quais du fleuve, en milieu urbain et péri urbain, ou sur les bords du canal qui voient les anciennes maisons éclusières se reconvertir en lieux festifs. En longeant les chemins de halage et confiés aux mariniers ligériens au rythme des gabarres, nous souhaitons montrer dans ce documentaire, comment et pourquoi ces guinguettes sont redevenues, surtout après les confinements dus à la pandémie de Covid, les symboles du plaisir de se rassembler.
52 min / Production : Girelle / Réalisation : Jacques Bedel 


Maison, là-bas (Une)
A Nisa, une petite ville du Portugal jumelée à Azay-le-Rideau, la maison familiale d’Agostino va être vendue. José, son fils de 40 ans, revient une dernière fois dans cette maison, qui est à la fois celle de ses ancêtres et de ses vacances. Il est accompagné par un de ses enfants, qui entretient avec ses racines un lien forcément moins passionné. Conscient que rien ne sera plus comme avant, José met de l’ordre dans ses souvenirs et tente de rassembler les fragments d’une identité qu’il entend bien transmettre à ses enfants. Elle est à la fois portugaise et française. Sa recherche, qui le conduit bien au-delà de ce qu’il pensait, fait écho à celle de son père. Resté pour l’instant en Touraine, celui-ci parcourt, lui, les lieux de son enfance « française ». Une enfance de fils d’immigré. La première maison de la famille, une usine disparue, un taudis abandonné, un pavillon construit à la force de ses poignets, un café où se rassemble, aujourd’hui encore, la communauté portugaise. Au final, Agostino rejoint son fils à Nisa. Ses souvenirs se superposent alors à ceux de son fils. Commence la quête d’une maison plus petite mais plus confortable. Le lieu où la famille va pouvoir réinventer son lien à ce qu’Agostino appelle toujours, soixante-cinq ans après son arrivée en France, son « pays natal ».
52 min / Production : Armoni Productions / Réalisation : Jean-Louis André 


Ami à amie
Depuis bientôt 20 ans, Maël est mon meilleur ami. Nous sommes de la même famille : je suis marié avec sa sœur, il est devenu mon beau-frère. Il y a deux ans, il m’a annoncé qu’il ne s’était jamais bien senti dans son corps d’homme. Depuis tout petit, il se sent femme. Comment a-t-elle pu me cacher ça pendant toutes ces années ? Pourquoi elle ne m’a rien dit ? Comment elle a su ? Mon ami d'avant, il existait vraiment ? Pourquoi maintenant ? Ce film est l’histoire d’une amitié entre garçons qui devient une amitié entre une femme et un homme. Ce film porte sur cet amour particulier qu’est l’amitié. Sur sa fin, ou son renouveau. Peut-on passer d'ami à amie ?
52 min / Production : La boîte à Songes / Réalisation : Thibault Jandot 


Fritz l'éléphant
Documentées au sein du plus grand cirque du monde racontent la maltraitance animale et la naissance de la cause animale. Entre révolution industrielle et toute-puissance de la logique coloniale, l’histoire de Fritz, exploité pour le divertissement des hommes, montre en creux l’évolution de nos mentalités.
52 min / Production : 13 production / Réalisation : Isy Ochoa & Camille Ménager


Grand rêve d'Isidore (Le)
Sur les hauteurs du quartier Saint-Chéron à Chartres se cache une habitation insolite : la Maison Picassiette. Raymond Isidore surnommé le « Picassiette » a façonné pendant 25 ans tous les espaces de son logis avec des morceaux de mosaïques multicolores. Tout y est recouvert de débris de faïences multicolores. Un véritable joyau d'art brut peuplé de motifs et de personnages merveilleux. Soixante ans après sa disparition, pouvez-vous imaginer qu’il puisse se réveiller au 22 rue du Repos pour présenter son œuvre ? Des proches de la famille, des artistes, des experts, des écrivains et des visiteurs nous conteront pour la première fois Le grand rêve d’Isidore.
52 min / Production : La boîte à Songes / Réalisation : Pawel Lisiak